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Dologuélé Répond aux Accusations : “Nous Utilisons l’Arme Politique, Pas la Violence

Dologuélé Répond aux Accusations : “Nous Utilisons l’Arme Politique, Pas la Violence

 

Anicet Georges Dologuelé lors de sa conférence de presse le 5 janvier 2020 par cyrille jefferson yapendé
Anicet Georges Gologuelé, lors de sa conférence de presse le 5 janvier 2021. Photo Cyrille Jefferson Yapendé / CNC

 

 

 

Bangui, 10 octobre 2023 (CNC) – Dans une interview exclusive sur la radio Ndékèluka, Anicet Georges Dologuélé, un imminent leader de l’opposition démocratique en République centrafricaine  , dénonce les accusations de déstabilisation liées à la récente réunion des opposants en France, affirmant la transparence de l’événement.

 

La réunion des opposants en France a été au centre des préoccupations du gouvernement centrafricain, qui y a vu une tentative de déstabilisation du pays. Anicet Georges Dologuélé a expliqué que cette réunion était le fruit du hasard, regroupant des leaders du BRDC (Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution) présents en France pour diverses raisons. L’objectif était de réunir des voix opposées à la nouvelle constitution afin de parler d’une même voix. Il a souligné que la réunion n’était pas secrète, et qu’un communiqué avait été publié pour rendre compte des discussions.

 

Interrogé sur le choix de la France pour cette réunion, Dologuélé a précisé que la localisation était liée à la présence des participants en France, et n’était pas un signe de collusion avec le gouvernement français. Il a également souligné que la réunion visait à faire le point sur la situation en République centrafricaine et à exprimer des préoccupations partagées par plusieurs plateformes politiques.

 

La discussion s’est ensuite tournée vers les conséquences de cette réunion, notamment les appels à la levée de l’immunité de trois députés, dont Anicet Georges Dologuélé. Il a répondu en insistant sur le rôle de l’opposition politique, affirmant qu’ils utilisaient des moyens politiques et constitutionnels pour exprimer leurs désaccords, et non la violence. Il a critiqué la nouvelle constitution, la qualifiant de contraire à la démocratie et de discriminatoire envers une partie de la population.

 

L’intervieweur a soulevé la question de l’utilité du BRDC dans la lutte politique en cours, à laquelle Dologuélé a répondu en rappelant que le BRDC continuait de soutenir la constitution de 2016, contrairement à la nouvelle constitution de 2023. Il a insisté sur le caractère non démocratique de cette dernière.

 

En ce qui concerne un éventuel dialogue avec le régime en place, Anicet Georges Dologuélé a précisé que tout dialogue devrait se baser sur la constitution de 2016, reconnue par une grande partie de la population centrafricaine. Il a souligné que le climat politique n’était pas crispé, mais que le véritable défi résidait dans la divergence d’opinions sur la nouvelle constitution.

 

En fin de compte, Anicet Georges Dologuélé a réaffirmé son engagement en faveur de la démocratie en République centrafricaine, insistant sur le fait que l’opposition n’avait d’autre objectif que de défendre les droits du peuple et de faire entendre sa voix au sein du processus politique.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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