Des Larmes Sans Deuil: La Réaction Tardive du Gouvernement centrafricain à la Catastrophe
« Plus de 60 morts, mais pas de déclaration de deuil national à temps, quelle insensé ? »
Le cœur de la Centrafrique pleure, mais les larmes semblent se perdre dans le silence assourdissant des autorités. Imaginez-vous, une nation endeuillée, où la douleur est palpable, mais où les gestes de compassion se font rares, voire absents.
Le récent naufrage d’une baleinière sur la rivière Oubangui a coûté la vie à plus de soixante de nos compatriotes. Une tragédie qui aurait dû déclencher une réponse immédiate, un geste de solidarité nationale. Mais au lieu de cela, c’est l’opposition qui soulève la voix, demandant au gouvernement de reconnaître la gravité de la situation, déclarer le deuil national et prendre en charge les rescapés du naufrage qui sont encore à l’hôpital. Quelle ironie, n’est-ce pas ?
Et ce n’est pas tout ! Deux jours après le naufrage, Pendant que les familles pleuraient leurs êtres chers, pendant que les secours se déployaient pour sauver des vies, le gouvernement restait muet. Pas de communiqué, pas de reconnaissance de la tragédie qui frappait notre nation.
Pendant des heures qui semblaient interminables, le peuple centrafricain attendait une réponse, un signe de compassion de la part de ses dirigeants. Mais rien n’est venu. Les heures se sont écoulées, le silence est resté. Finalement, le dimanche, une déclaration de condoléances a été émise, mais elle semblait bien trop tardive, bien trop froide pour apaiser les cœurs brisés. Et où était le deuil national dans tout cela ? Où étaient les jours de recueillement pour honorer la mémoire des disparus, pour soutenir leurs familles dans leur douleur insoutenable ?
Au lieu de cela, pendant que les victimes luttaient pour leur vie dans les hôpitaux, nos dirigeants se livraient à des festivités fastueuses d’anniversaire du Président à Damara, ignorant délibérément la souffrance de leur propre peuple. Quel est ce genre de cœur à ce monde, où la vie humaine semble si peu importante comparée aux réjouissances politiques ?
Dans ces moments sombres, où la nation a besoin de compassion et d’unité, il est impératif que nos dirigeants se lèvent, non pas pour des festivités, mais pour exprimer leur solidarité avec leur peuple, pour partager leur douleur et pour prendre des mesures concrètes pour éviter de telles tragédies à l’avenir. Le silence et l’indifférence ne sont pas des réponses acceptables lorsque le cœur de la nation saigne.
Finalement, lundi, après la célébration d’anniversaire de Touadera à Damara, ils se son réveillés, proclamant trois jours de deuil national. Quelle honte ?
Par Alain Nzilo
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