Dernières heures : Un policier tué par balle à Bangui par un élément du BIR
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Les habitants du quartier Kpetènè à Bangui sont sous le choc. Un policier est mort, abattu à bout portant par un élément du Bataillon d’Intervention Rapide. Le Gardien de la Paix Major Onzo William, qui servait au commissariat de Bangassou, profitait d’une permission dans la capitale quand sa vie a brutalement pris fin.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans les rues de la capitale. Les témoins racontent la scène avec effroi : un homme en uniforme du BIR qui pointe son arme, des coups de feu qui résonnent, et un corps qui s’effondre. Le corps du Major gît maintenant à la morgue de l’hôpital Communautaire, pendant que sa famille pleure un père, un époux, un fils parti trop tôt.
Cette mort violente n’arrive pas par hasard. Depuis sa création cette année par le président Kongoboro, le BIR sème la panique dans les rues de Bangui. Cette unité spéciale, où l’on retrouve principalement des membres de la famille présidentielle et de son ethnie, multiplie les actes de violence contre les citoyens.
Les habitants du quartier KM5 en savent quelque chose. Il y a quelques mois à peine, ces mêmes hommes du BIR ont braqué un commerçant chez lui, lui volant sa moto sous la menace des armes. Ce jour-là, la chance a tourné : les voisins, excédés par tant d’injustice, ont réussi à attraper l’un des agresseurs. Ils l’ont roué de coups, dans un rare moment où ces hommes en uniforme ont dû répondre de leurs actes.
Pourquoi le président Kongoboro a-t-il créé cette force ? La question hante les esprits. Certains murmurent qu’il cherche à copier le modèle camerounais. Mais à Bangui, le BIR ressemble plus à une milice qu’à une force de l’ordre. Ils patrouillent uniquement dans la capitale, particulièrement autour de KM5, harcelant la population au lieu de la protéger.
Les habitants de Kpetene ne veulent plus de cette présence menaçante. Dans les rues, on entend monter un cri unanime : “Le BIR doit partir !” La mort du Major Onzo William a fait déborder la colère populaire. Un policier qui protégeait la population, tué par ceux qui prétendent faire respecter la loi, l’ironie est amère.
Dans les quartiers de Bangui, la peur grandit chaque jour. Les familles ne savent plus à qui faire confiance. Quand les forces censées protéger deviennent une menace, qui reste-t-il pour défendre le citoyen ordinaire ? Le silence des autorités face à ces violences ne fait qu’alimenter la colère.
L’assassinat du Major Onzo William ajoute une nouvelle page sombre à l’histoire de Bangui. Les habitants attendent maintenant des réponses, de la justice, des actions concrètes. Combien de victimes faudra-t-il encore avant que ces exactions ne cessent ?
La rédaction poursuit son enquête sur cette affaire et promet de tenir ses lecteurs informés des développements à venir.
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