samedi, novembre 16, 2024
AccueilPolitiqueGouvernanceDéclaration de L’Observatoire Centrafricain de Justice Transitionnelle relative à l’arrestation du ministre...

Déclaration de L’Observatoire Centrafricain de Justice Transitionnelle relative à l’arrestation du ministre Hassan Bouba

les magistrats de la cour pénale spéciale à Bangui
Les magistrats de la Cour Pénale spéciale. (CPS).

DECLARATION RELATIVE A L’ARRESTATION DU MINISTRE HASSAN BOUBA

Ce jour, vendredi 19 novembre 2021, à 11h01 précise, Monsieur Hassan Bouba, Ministre de l’élevage et de la santé animale a été arrêté dans son bureau par la Gendarmerie nationale et remis à la justice (Cour pénale spéciale). L’Observatoire Centrafricain de Justice Transitionnelle apprend avec satisfaction l’arrestation de ce membre du gouvernement en exercice et encourage vivement l’institution judiciaire compétente à œuvrer à la manifestation de la vérité et la justice pour les présumés crimes reprochés à ce Monsieur.

La République Centrafricaine est dans un processus de justice transitionnelle où la répression des crimes graves constitue un déterminant pour la paix et la réconciliation nationale. Le Ministre Hassan Bouba, représentant du groupe armé UPC au gouvernement dans le cadre de l’Accord politique pour la Paix et la Réconciliation est soupçonné d’avoir commis des crimes de guerre sur le territoire de la République Centrafricaine, notamment dans la Basse-Kotto où il dirigeait personnellement les opérations.

Tout en respectant la présomption d’innocence dont jouit ce dernier, l’Observatoire Centrafricain de Justice Transitionnelle rappelle à toute la population centrafricaine que la question de sa qualité officielle ou son immunité est inopérante puisque les crimes reprochés au Ministre Hassan Bouba sont des crimes graves dans la hiérarchie de l’horreur et de la réprobation.

Par ailleurs, l’Observatoire Centrafricain de Justice Transitionnelle rappelle au gouvernement et les institutions judiciaires qu’ils doivent dépasser tout réalisme politique et étendre ces procédures judiciaires à l’encontre de tous les autres chefs rebelles pour mettre définitivement fin à cette culture d’impunité en République Centrafricaine.

Pour Le bureau Le Président Dr. Arnaud Yaliki

 

RELATED ARTICLES

Most Popular

Recent Comments