Deutsche Welle. / Corbeau News Centrafrique
Au micro de la DW, la présidente centrafricaine donne des précisions sur le comité de dialogue dont elle a annoncé la création mercredi au CNT et réaffirme que son gouvernement représente tous les Centrafricains.
En République centrafricaine, le calme semble revenu à Bangui, après les violences de ces dernières semaines. Sur le plan politique, la présidente de la transition Catherine Samba-Panza a prononcé mercredi dernier un discours devant le CNT, le parlement provisoire. Parmi les annonces faites, il y a la création d’un comité de dialogue politique. Comment cette structure va-t-elle être constituée ? Ecoutez Catherine Samba Panza, en exclusivité sur la Deutsche Welle.
Deutsche Welle.
Dans cette interview, on a entendu Madame la présidente de transition Catherine Samba-Panza, qui, au micro de notre confrère Éric Topona de la Deutsche Welle, reconnait, avec une certaine arrogance, avoir appelé personnellement Michel Djotodia et Nourredine ADAM afin de solliciter leur appui pour la composition du gouvernement de Mahamat Kamoun. Or depuis plusieurs mois, on nous a fait croire que la présidente a, prétendument, envoyé un Émissaire auprès de son prédécesseur Michel Djotodia afin de débloquer la situation. Pire, Monsieur Guiama Massogo, le mystérieux émissaire de la Présidente Samba-Panza déclarait sur la Radio France Internationale (RFI), je cite: « Madame la présidente de la République a transmis comme message à l’ancien président Djotodia qu’elle n’avait rien contre lui et qu’elle souhaitait qu’il l’aide à bien conduire la transition parce qu’aujourd’hui, après l’accord de cessation des hostilités signé à Brazzaville, celle-ci doit prendre un nouvel élan ». Aujourd’hui, tous les centrafricains viennent de comprendre que l’histoire de cet “ÉMISSAIRE” envoyé au Bénin auprès de Djotodia était juste une mise en scène de la Présidence afin de faire croire à l’opinion nationale et internationale que la Dame Samba-Panza n’a aucune relation directe avec son prédécesseur. Plus grave encore, elle avoue avoir pris contact personnellement aussi à un autre Chef de guerre, le “Général” Nourredine ADAM. On a compris maintenant pourquoi ce dernier continue, en douce tranquillité d’esprit, de contrôler un vaste territoire du nord de la Centrafrique riche en ressources minières en toute impunité.
Cette transition dirigée par madame Samba-Panza ne cesse de nous surprendre.
Rédaction CNC