Colère et Mépris : Le Directeur de la CNS Absent aux Funérailles du Policier Dazoua Supreme
La colère gronde après l’absence inexplicable du directeur de la CNS, le général Fabrice Assap, aux funérailles de Dazoua Supreme, un policier tragiquement percuté par le cortège présidentiel. La famille et ses collègues dénoncent ce mépris flagrant, intensifiant la tension au sein des forces de sécurité.
Bangui, 03 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Funérailles de Dazoua Supreme : Une Absence Inacceptable.
Le 27 juin 2024, Dazoua Supreme, un jeune policier de 24 ans de la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS), a été mortellement percuté par le cortège présidentiel sur la route de Damara. Cet accident tragique, causé par une vitesse excessive, a une fois de plus souligné l’irresponsabilité des convois présidentiels. Connu pour leur dangerosité, ces cortèges mettent régulièrement en péril la vie des citoyens.
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La Cérémonie Funéraire.
Les funérailles de Dazoua Supreme se sont tenues le vendredi dernier au commissariat central de Bangui, en présence de sa famille, de ses amis et de nombreux policiers. Ce moment de deuil et de recueillement aurait dû être marqué par la présence de leur directeur, le général Fabrice Assap. Cependant, ce dernier a choisi d’assister aux funérailles du général Nado au camp Kassaï militaire, un choix qui a profondément choqué et indigné la communauté policière.
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Absence Injustifiable.
Le comportement du général Assap est perçu comme un acte de mépris envers ses propres hommes. En préférant se rendre à une autre cérémonie, il a manqué à son devoir de solidarité et de respect envers Dazoua Supreme, considéré par beaucoup comme un de ses fils. Cette absence a été d’autant plus mal ressentie que Assap s’est contenté de se faire représenter par un simple commandant de compagnie.
Réactions et Indignation.
La famille de Dazoua Supreme, ainsi que ses collègues de la CNS, ont exprimé leur incompréhension et leur colère face à cette situation. Pour eux, la présence du directeur était non seulement attendue, mais nécessaire pour rendre un hommage officiel et digne à leur camarade disparu. Le général Assap, en choisissant de se rendre à une autre cérémonie, a montré un manque flagrant de respect et de soutien.
Une Fracture Profonde.
Cette absence a accru les tensions déjà présentes au sein de la Compagnie Nationale de Sécurité. Les policiers, se sentant abandonnés par leur propre direction, remettent en question la loyauté et l’engagement de leurs supérieurs. Ce manque de solidarité envoie un message désastreux, sapant le moral des troupes et mettant en lumière une fracture profonde au sein des forces de sécurité.
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