Bangui (République centrafricaine) – Le bras de fer entre le Président Faustin Archange Touadera et ses opposants politiques, couplé avec le mouvement massif des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans le nord du pays, représentent, sans doute, la plus grande menace au régime de Bangui depuis 2016. La probable chute prochaine du régime de Bangui est dans tous les esprits. Nombreux sont ceux qui pensent que le régime de Touadera ne va pas franchir le cap de l’année 2023. Pour les uns, c’est imminent. Tandis que les autres estiment que ça pourra avoir lieu plus vite au cours de ce mois de décembre de l’année 2022. Cependant, les proches du chef de l’État, qui sont depuis plusieurs mois sur leur qui-vive, se préparent également en conséquence.
Rédigé par Gisèle MOLOMA
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 6 décembre 2022
Les proches du régime de Bangui se préparent à quitter le pays
Comme le Président Touadera veut instaurer un régime de pensée unique à la poutinienne en Centrafrique, il doit comprendre qu’il est toujours très difficile de se prononcer sur la survie ou non d’un régime autoritaire. Ceci dit, le régime de Touadera pourrait s’effondrer à tout moment, selon plusieurs observateurs nationaux et internationaux contactés par CNC. Loin d’être isolée, cette pensée est aussi répandue dans tous les esprits des Centrafricains après que le chef de l’État a décidé de violer d’une manière flagrante la Constitution de son pays.
« L’entêtement et le comportement mesquin du Président de la République, couplé avec la violation répétée de la Constitution, pourraient rendre la situation de son régime plus critique, accentuant du coup la possibilité qu’il s’effondre », estime monsieur Arthur Gaza, un expert centrafricain en sociologie politique.
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Et ils se préparent
Entre-temps, dans le gouvernement et à la présidence de la République, nombreux sont ceux qui se préparent à toute éventualité. Selon des informations recueillies, plusieurs proches du Président de la République sont allés acheter des villas hors du pays, notamment au Rwanda, d’autres au Cameroun. C’est le cas de monsieur Piri, ministre du développement énergique qui vient d’achever en urgence la construction de sa villa à Douala.
La ministre des Affaires étrangères Sylvie Baïpo Temon pense quant à elle d’aller en Turquie. De même pour monsieur Wilfried Sébiro qui estime que seul le Canada qui pourrait l’accueillir après la chute de Touadera.
Les cas sont tellement nombreux que CNC juge mieux de publier un article sur toutes les personnalités du régime qui se préparent éventuellement à quitter le pays au premier coup de canon des rebelles dans la capitale.
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