Centrafrique : très en colère, Une mère appellent toutes les femmes à se lever pour libérer le pays

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Centrafrique : Une mère en colère appellent toutes les femmes à se lever pour libérer le pays

 

Horreur absolue : Les mercenaires de Wagner torturent sauvagement un Centrafricain à Bambari, et publie la vidéo sur les réseaux sociaux
photo de torture d’un centrafricain par les mercenaires russes du groupe Wagner

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Un cri de détresse et de révolte agite les réseaux sociaux centrafricains depuis une semaine. Une mère de famille, outrée par la situation du pays, a partagé un message vocal d’une rare intensité, appelant les femmes à se lever pour libérer le pays. Son audio, largement relayé sur WhatsApp et les réseaux sociaux, s’adresse directement aux autorités, aux groupes armés, à la société civile et même aux proches du président Faustin-Archange Touadéra. Elle ne mâche pas ses mots et accuse ouvertement le régime en place d’avoir livré la Centrafrique aux criminels Russes.

 

En effet, dans une publication audio de six minutes et trente -quatre secondes qui circule à toute vitesse sur WhatsApp depuis la semaine dernière, une femme centrafricaine, une mère de famille, a poussé un hurlement de rage et de désespoir qui résonne comme un coup de tonnerre dans le silence assourdissant qui étouffe ce pays du Président Barthelemy Boganda. Elle n’en peut plus. Elle parle cru, dans un langage brut, , avec son cœur grand ouvert, et ses mots, bruts, pleins de larmes et de colère, secouent tout sur leur passage. Elle appelle les femmes à se lever, à prendre les choses en main pour arracher la République centrafricaine des griffes de ce qu’elle nomme une « colonisation sauvage ». Et elle n’épargne personne : ni le président Faustin-Archange Touadéra, ni ses conseillers, ni ses ministres, ni les groupes armés, ni même la société civile qui, selon elle, se terre dans un mutisme complice.

 

 

Une vidéo qui brise le cœur et allume la révolte

 

Ce qui a mis le feu aux poudres, ce qui a fait déborder sa colère, c’est une vidéo insupportable. Des images partagées sur les réseaux sociaux par les mercenaires russes, où l’on voit un Centrafricain de trentaine d’année brûlé vif. Les criminels russes ont pris une bouteille en plastique, y ont mis le feu, et ont laissé le plastique fondu couler sur son corps pendant qu’il hurlait de douleur. Il criait, encore et encore, et eux, ils filmaient, ils diffusaient ça comme un trophée sur les réseaux sociaux. Cette femme centrafricaine a vu ça, et quelque chose s’est brisé en elle. « Ça ne peut plus continuer ! », lance-t-elle, la voix tremblante de rage. Elle demande où est passée la société civile, où sont les défenseurs des droits humains. Pourquoi tout le monde ferme les yeux quand ce sont les Russes, les Wagner, les « FACA» qui commettent ces horreurs ? Parce que oui, elle le dit haut et fort : dès qu’il s’agit des Russes, personne n’ose ouvrir la bouche. Ni les médias qui se prétendent indépendants, ni le président Touadéra, ni ses proches. Parler des Russes, c’est signer son arrêt de mort, et tout le monde le sait.

Le-ministre-conseiller-Fidele-Gouandjika-en-deuil-de-Prigojine Le-ministre-conseiller-Fidele-Gouandjika-en-deuil-de-Prigojine Fidèle Gouandjika : Une Plaie Honteuse en Deuil Après la Mort de Evguéni Prigojine
Le-ministre-conseiller-Fidele-Gouandjika-en-deuil-de-Prigojine – Fidèle Gouandjika : Une Plaie Honteuse en Deuil Après la Mort de Evguéni Prigojine

Quand ce sont les groupes armés, la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ou autres rebelles, là, on entend des voix. Les ministres, préfets, les sous-préfets, les médias, les gens des droits de l’homme, la Minusca et autres, tout le monde se met à crier, et le pouvoir applaudit. Mais face aux exactions des Russes, c’est le vide. Le néant. Et cette mère, elle, refuse de l’accepter. Elle pleure, elle hurle, elle interpelle : « Où êtes-vous tous ? ».

 

Fidèle Ngouandjika , l’homme qui a vendu le pays

 

Dans sa publication audio, la mère courageuse pointe du doigt Fidèle Ngouandjika , le ministre conseiller spécial du président Touadéra, avec une colère qui fait trembler. Elle ressort ses propres mots, une vidéo sur Facebook, où il avait dit, sans honte, qu’ils allaient « faire venir les Russes  touloulou» et leur donner tout : les richesses, les femmes, les fils du pays.  

« Nous les femmes centrafricaines, ils nous ont déjà niquées  toutes ! Nos filles, ils les ont toutes niquées, nos fils, ils les ont tous déjà tués ! », répète cette mère courageuse, en écho à cette promesse abjecte de Fidèle Ngouandjika. Elle implore Fidèle Ngouandjika: « Dis-leur que c’est fini ! Qu’ils partent ! ». Elle le supplie, presque comme s’il pouvait encore sauver quelque chose, mais dans sa voix, on entend qu’elle n’y croit plus. Pour elle, Fidèle Ngouandjika est l’un des architectes de ce désastre, un homme qui a livré le pays à ces étrangers qui brûlent des corps et pillent des âmes.

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Tina Touadera

 

Tina Touadéra, la maîtresse qui doit choisir son camp

 

Et puis il y a Tina Touadéra, la « première maîtresse » du président,  pas son épouse Brigitte, mais celle qui a fait des enfants au Président. Cette femme l’appelle directement : « Tina, tu es une mère ! Tu as un enfant ! Sors, mets-toi devant nous, toutes les femmes, et aide-nous à libérer ce pays ! ». Elle ne mâche pas ses mots : même si c’est ton mari, Faustin-Archange Touadéra, qui a plongé la Centrafrique dans ce chaos, tu dois agir. C’est un appel désespéré, un défi lancé à une femme qui, pour elle, a le pouvoir de faire bouger les choses. Mais derrière cet appel, il y a aussi une accusation : Touadéra est responsable, et ceux qui l’entourent, comme Tina, ne peuvent plus se cacher derrière lui.

 

Les complices du silence : Ngrebada et les autres

 

Elle ne s’arrête pas là. Elle vise aussi Firmin Ngrebada, l’ancien Premier ministre, celui qui, dit-elle, est allé signer les accords avec Wagner. « C’est toi qui as ramené ces gens ici ! », lui lance-t-elle, comme un uppercut. Elle parle du ministre de la Défense, membre de la délégation qui a scellé ce pacte maudit avec les Russes. Elle attaque le chef d’état-major, les officiers des FACA, les soldats : « Qu’est-ce que vous faites ? Votre frère d’arme a été torturé et tué, un autre centrafricain se fait brûler vif et la vidéo partagée sur les réseaux sociaux , et vous restez là, à regarder, à parler dans le vent ? ». Elle n’y comprend rien, et nous non plus. Comment une armée peut-elle rester immobile pendant que ses propres fils sont massacrés sous ses yeux ?

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Les rebelles, ces faux sauveurs

 

Et les groupes armés ? Elle n’a pas plus de patience pour eux. La CPC, ces rebelles qui clament vouloir « libérer le pays », elle les traite de voleurs de motos, de bandits qui ne font rien d’autre que piller et terroriser les gens. « Sortez de la brousse et faites quelque chose, ou arrêtez de parler ! », leur assène-t-elle. Elle est fatiguée d’entendre leurs promesses creuses, fatiguée d’attendre une libération qui ne vient jamais. Pour elle, ils ne valent pas mieux que ceux qu’ils prétendent combattre.

 

Un pays qui ne tient plus debout

 

Cette mère peint un tableau sombre, mais criant de vérité : la Centrafrique ne va plus. Les exactions se multiplient, les Russes tuent en toute impunité, les richesses s’envolent, les femmes pleurent leurs fils, et personne ne fait rien. Ni le président, ni ses conseillers, ni les médias, ni les soldats, ni les rebelles. C’est un abandon total, une trahison collective. Et elle, elle refuse de baisser les bras. Elle appelle les femmes à se lever, à reprendre ce pays des mains de ceux qui le détruisent, qu’ils soient étrangers ou Centrafricains.

 

Un appel au réveil

 

Cette publication  audio, c’est plus qu’une plainte. C’est une bombe. Une femme seule, une mère, a osé dire tout haut ce que tout le monde murmure tout bas. Elle a brisé le silence, et maintenant, c’est à nous de l’entendre. Les femmes qu’elle appelle, les hommes qu’elle accuse, les Russes qu’elle défie, le président qu’elle met face à ses fautes : personne ne peut plus faire semblant de ne pas savoir. Elle a pleuré, elle a crié, elle a imploré, et elle a raison. Combien de vidéos comme celle-ci faudra-t-il encore voir ? Combien de corps brûlés, de fils perdus, de femmes brisées avant que quelqu’un, quelque part, ne dise : « Ça suffit » ? Cette mère a allumé une étincelle. À nous de faire qu’elle devienne un incendie.

 

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