Centrafrique : un pouvoir en vase clos, le trafic au cœur de l’effondrement silencieux de la nation

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Centrafrique : un pouvoir en vase clos, le trafic au cœur de l’effondrement silencieux de la nation

 

Centrafrique : un pouvoir en vase clos, le trafic au cœur de l’effondrement silencieux de la nation
Touadera et ses invités en train de danser au palais de la renaissance à Bangui

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Enfermé dans son isolement, le pouvoir centrafricain refuse le dialogue inclusif et s’appuie sur des alliances opaques avec Wagner, précipitant la nation dans une crise silencieuse où insécurité et pauvreté gangrènent le quotidien des citoyens.

 

 

En effet, le concept de “pouvoir en vase clos” décrit une élite politique qui s’isole de son peuple, prenant des décisions dans un cercle fermé, sans transparence ni consultation. Historiquement, ce phénomène a souvent conduit à des crises majeures, comme sous Louis XVI en France, où l’isolement de la monarchie, combiné à une gestion opaque des ressources, a précipité la Révolution de 1789. En République centrafricaine (RCA), sous la présidence de Faustin-Archange Touadéra, ce schéma se répète, aggravé par des dynamiques de trafic – alliances opaques avec des acteurs étrangers comme Wagner, corruption généralisée, et gestion économique douteuse. Le refus obstiné du dialogue inclusif, exigé par l’opposition et des figures comme François Bozizé, est le symptôme d’un État replié sur lui-même, déconnecté de ses citoyens et incapable de fédérer. Ce repli, combiné au trafic qui gangrène le pays, menace de plonger la nation dans un effondrement silencieux, où insécurité, pauvreté et divisions internes s’aggravent sans bruit.

 

Le refus du dialogue inclusif : un signe d’isolement renforcé par le trafic

 

Dans son édition du 21 février 2025, Le Citoyen Nº8179 met en lumière le refus catégorique de Touadéra d’engager un dialogue inclusif, perçu comme un préalable indispensable à des élections crédibles en 2025. François Bozizé, depuis son exil, martèle : « Pas de dialogue inclusif, pas d’élections », une mise en garde que le régime ignore. Ce rejet, qualifié de « repli sur soi » par le journal, trahit une stratégie de fermeture. Plutôt que de s’ouvrir à une concertation nationale, le gouvernement s’appuie sur ses soutiens militaires – les Forces armées centrafricaines (FACA) et le groupe Wagner – pour asseoir son autorité. Ces alliances, loin d’être anodines, s’inscrivent dans une logique de trafic : Wagner, en échange de son soutien militaire, exploite les ressources naturelles du pays, notamment l’or et les diamants, dans une opacité totale (Le Démocrate). Cette posture rappelle celle de la Corée du Nord sous Kim Jong-un, où un pouvoir hermétique étouffe toute dissidence tout en s’appuyant sur des réseaux de trafic internationaux pour financer le régime. En RCA, ce vase clos politique, renforcé par des dynamiques de trafic, empêche toute réconciliation et creuse le fossé entre le pouvoir et le peuple.

 

Divisions internes et effondrement de la nation : le trafic comme facteur aggravant

 

L’isolement du pouvoir est aggravé par les divisions internes qui fracturent la société centrafricaine, elles-mêmes alimentées par des luttes pour le contrôle des réseaux de trafic. Dans L’Expansion Nº2625, les tensions au sein du MLPC-CO entre Mazette et Koyambonou démontre une opposition fictive incapable de s’unir auprès de leur patron qui exploite ses failles. Pendant ce temps, des querelles intestines, comme celle entre Héritier Doneng et Célestin Yanindji autour du football (Médias Plus et Le Démocrate), détournent l’attention des vrais enjeux. « Le pouvoir qui divise », dénonce Médias Plus, transformant même le sport en champ de bataille politicien. Ces divisions, loin de renforcer la cohésion nationale, accélèrent l’effondrement d’une nation déjà fragilisée par des décennies de crises.

 

L’insécurité, quant à elle, est omniprésente et directement liée aux dynamiques de trafic. À Bozoum, des milices alliées au préfet, aux FACA et à Wagner massacrent des civils peuls (*Le Citoyen et Le Démocrate), souvent pour exterminer ses pauvres éleveurs sans raison. À Bocaranga, des enlèvements avec rançons exorbitantes restent sans réponse étatique (*Le Démocrate, illustrant l’incapacité du gouvernement à protéger ses citoyens. Cette violence, couplée à une pauvreté écrasante – 70 % des ménages vivent dans la misère selon Le Démocrate,  dessine le portrait d’une nation abandonnée. Les initiatives comme le « Mémé-Coin » (*L’Expansion*), présentées comme des solutions économiques, ne sont que des leurres face à une gestion opaque et des alliances avec la Russie qui ne profitent qu’à une élite. Ces pratiques de trafic, où les richesses du pays sont détournées au profit de quelques-uns, rappellent le Venezuela sous Nicolás Maduro, où les réseaux de corruption et de trafic pétrolier ont détruit l’économie et provoqué une crise migratoire.

 

Conséquences et perspectives : un pays asphyxié par le vase clos et le trafic

 

Les conséquences de ce pouvoir en vase clos, combinées aux dynamiques de trafic, sont dévastatrices. La confiance publique s’effrite, et l’absence de dialogue et de transparence exacerbe les tensions sociales et économiques. Historiquement, des régimes similaires, comme la Syrie de Bachar al-Assad, ont transformé des nations en champs de ruines en Bunkerisant le pouvoir et en s’appuyant sur des réseaux de trafic pour survivre. En RCA, les alliances opaques avec Wagner et la corruption généralisée risquent de plonger le pays dans un chaos irréversible. Sans réformes institutionnelles profondes – ouverture des processus décisionnels, implication des citoyens, presse libre, et lutte contre le trafic – la nation pourrait sombrer dans l’oubli.

 

Pourtant, une sortie de crise reste possible. L’Afrique du Sud post-apartheid, sous Nelson Mandela, a montré qu’un leadership inclusif, combiné à une lutte contre la corruption et les réseaux de trafic, peut éviter l’effondrement. En RCA, Touadéra doit choisir : briser le vase clos, mettre fin aux pratiques de trafic, ou précipiter la nation dans le chaos. Le temps presse, car derrière les murs du pouvoir, une nation s’effondre en silence, asphyxiée par l’isolement et les réseaux de trafic comme celui du commandant Simplice Yarkokpa, qui ne cesse d’appeler Touadera pour lui mentir et faire prospérer ses réseaux de trafic de drogue..

 

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