Centrafrique: reprise des affrontements dans le Nord entre soldats français et ex-Séléka

Publié le 7 août 2014 , 12:53
Mis à jour le: 7 août 2014 12:53 pm

Des affrontements ont repris depuis mardi soir à Batangafo, dans le nord de la Centrafrique, entre soldats français de l’opération Sangaris et combattants de l’ex-rébellion Séléka, a-t-on appris mercredi de source militaire française.

Eufor RCA4Après de premiers accrochages lundi entre Sangaris et les ex-rebelles, “le calme était revenu à Batangafo” (à environ 300 km au nord de Bangui), a indiqué à l’AFP cette source proche du commandement de Sangaris.

“En vue d’appliquer les mesures de confiance et d’appuyer la (force africaine) Misca”, les militaires français ont alors “demandé le cantonnement et le désarmement des ex-Séléka (…). Devant leur refus, et des (nouveaux) tirs visant Sangaris, la force a riposté en légitime défense”, a expliqué cette source.

“Il y a eu de violents combats mardi dans l’après-midi à l’arme lourde et légère. Un soutien aérien par hélicoptères et (avion de chasse) Rafale n’est pas exclu”, a-t-elle ajouté.

Un calme relatif est revenu mercredi après-midi à Batangafo, même si des tirs sporadiques étaient entendus dans la ville, désormais sous le contrôle des soldats français et des militaires de la force africaine Misca, toujours selon la même source.

Lundi, de premiers affrontements avaient opposé pendant près de sept heures soldats de Sangaris et combattants de la Séléka, après qu’une patrouille de reconnaissance française eut été “prise à partie” par les ex-rebelles à dominante musulmane, selon l’état-major français.

Les militaires de Sangaris avaient “fermement” riposté, avec le soutien d’hélicoptères et d’avions de chasse Rafale. Aucune victime n’était à déplorer côté français, mais un nombre indéterminé d’ex-Séléka avaient été tués.

Le bilan des derniers combats n’est pas encore connu.

La semaine dernière, la localité de Batangafo avait déjà été le théâtre de violents affrontements entre ex-Séléka et miliciens anti-balaka à dominante chrétienne, faisant au moins 25 morts, dont vraisemblablement deux soldats de la Misca dont la mort n’a pas été confirmée de source officielle.

Par: AFP

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