Centrafrique: qu’attendent la France et Nations-Unies l’ONU du président centrafricain pour le soutenir militairement face au grand banditisme et au terrorisme?
Lettre ouverte au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies (ONU)et à toutes les chancelleries représentant les pays membres du Conseil de sécurité à Bangui.
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions Diplomatiques accrédités à Bangui.
Tout en vous présentant respectueusement mes compliments, j’ai l’honneur de vous saisir de ces quelques interrogations sur la situation de flou qui continue de faire durer la souffrance du vaillant peuple centrafricain. J’ose espérer qu’elles contribueront à vous apporter d’autres éléments d’appréciation de la crise centrafricaine de nature à réviser et à influer sur les positions adoptées par vos Etats respectifs au sein du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
1 – Avec les dernières violences absurdes imposées une fois de plus aux populations civiles centrafricaines et aux humanitaires à Kaga-bandoro par une bande armée appelée « ex-Séléka », suite à une tentative de vol d’un groupe électrogène par ses éléments, il y a lieu de crier haut et fort que le vase est suffisamment débordé et que la coupe est plus que pleine dans le domaine de l’intolérable!
Le temps est venu de vider le « sac de détritus puants » de ce pauvre pays dans lequel tout le monde s’est à la longue enfermé (centrafricains de toutes conditions ainsi que beaucoup de peuples du monde peu ou mal informés des causes réelles de la crise actuelle centrafricaine), depuis le déferlement en Centrafrique des groupes armés venus du Nord-Est du pays et qui ont mis tout le territoire à feu et à sang.
La France et la Communauté internationale se sont au départ trompées en partie d’analyse en qualifiant la crise de « centrafricano-centrafricaine », ne nécessitant donc pas leur intervention militaire pour vite arrêter le mal ! Elles ne tarderont pas à changer de discours en annonçant depuis Paris que le pays était au bord d’un « (sans pour autant dire qui devait en être l’auteur ou la victime) ou de la « somalisation » !
2 – Et ce qui devait arriver arriva malgré les Accords de Libreville (Janvier 2013),que les naïfs et les aveugles continuaient d’invoquer malgré son caractère désuet suite au coup d’Etat de la Séléka(le 24