CENTRAFRIQUE : QUAND KARIM MECKASSOUA FAIT TREMBLER LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE.

Publié le 19 mai 2016 , 5:10
Mis à jour le: 19 mai 2016 5:10 pm

(Corbeau News Centrafrique)

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CENTRAFRIQUE : QUAND KARIM MECKASSOUA FAIT TREMBLER LA

PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE.

 

Bangui, (C.N.C), 20-05-2016

 

Quelques heures après sa nomination et non son élection à présidence de l’Assemblée Nationale le 6 mai dernier, monsieur Karim Meckassoua désormais Président de l’Assemblée Nationale a accordé une longue interview à la Radio France Internationale sur laquelle il a balancé une petite phrase qui n’a pas été appréciée du tout par des conseillers du Président de la République.
Dans son interview diffusée le 7 mai dernier sur RFI, le Président de l’Assemblée Nationale nouvellement élu a déclaré que « Et une de mes responsabilité consiste à délopper cette fois-ci, sérieusement, une diplomatie parlementaire pour montrer ce que nous sommes capables de faire pour améner la paix…». Or, au niveau de la Présidence de la République, certains conseillers du Président parlent d’une provocation de la part du nouveau Président de l’assemblée quand ce dernier, dans son plaisir, a parlé de la «Diplomatie parlementaire». La Diplomatie, selon un autre conseiller, « est un domaine exclusivement réservé à l’Exécutif et non au parlement et Monsieur Meckassoua devrait comprendre qu’il n’est pas encore Président de la République », a conclu ce même Conseiller du Président Touadéra.
Rappelons que Monsieur Karim Meckassoua n’est pas à son premier coup de provocation et selon des informations en notre possession, ce dernier aurait déjà demandé au Président Touadéra de lui transférer sans délai le dossier de négociations avec des groupes armés pour le DDR, ce qui a vraiment provoqué la colère du Premier Ministre SMS. Va-t-on vers une confrontation politique entre le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée Nationale?
Pourtant l’élection de Meckassoua comme Président de l’Assemblée a été minutieusement préparée par le Premier Ministre SMS sous la pression du «président Sassou Nguésso du Congo-Brazza.
En tout cas, le bal vient de commencer et la bataille de 1015 ne fait que commencer et cela nous rappelle la bataille de succession de l’ancien Président Ouphoet Boigni de la Côte d’Ivoire dans les années 1990 entre Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattera.

 

Bangui, Gisèle Moloma pour CNC

 

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