Amnesty International organise une conférence de presse de présentation d’un rapport sur les violences en République Centrafricaine (RCA), jeudi à 11 heures, au siège de la Fondation Konrad Adenauer, à Dakar.
Selon un communiqué de cette organisation de défense des droits de l’homme, la rencontre marquera le lancement d’un nouveau rapport intitulé : “République Centrafricaine (RCA): il est temps de rendre des comptes”.
“Ce rapport est le fruit de plusieurs missions de recherche effectuées aussi bien en RCA qu’au Tchad, notamment dans les camps de réfugiés et/ou de retournés à N’Djamena, et dans le sud du Tchad, par une équipe d’Amnesty International”, explique la même source.
Elle ajoute, citant le rapport, qu'”une enquête doit être ouverte et des poursuites menées contre les responsables de crimes et d’atrocités en RCA”.
Le document sera présenté par Steve Cockburn, directeur adjoint du Bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale.
Participeront également à sa présentation Jean-Eric Nkurikiye, chargé de campagnes pour cette ONG en Afrique Centrale, Christian Mukosa, chercheur d’Amnesty International dans cette partie du continent, et Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International/Sénégal.
Selon le communiqué, le rapport “dévoile également les noms des personnes soupçonnées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits de l’homme dans le pays”.
Il “décrit enfin leurs rôles et établit leurs éventuelles responsabilités pénales, notamment les milices anti-balaka, les Séléka et leurs alliés soupçonnés d’avoir commis ou ordonné de graves violations des droits de l’homme”.
La RCA est secouée par des violences inter-religieuses, qui ont fait des milliers de morts et obligé de nombreux Centrafricains à quitter le pays.
ESF/BK