Centrafrique : pour la première fois depuis l’indépendance, un collège vient de voir le jour à Abba grâce au député Issa Marc.
Construit au plein centre-ville de la sous-préfecture de Abba dans la Nana-Mambéré, un collège public d’enseignement général vient d’être opérationnel depuis quelques jours grâce à l’efficacité et le pragmatisme du député local l’honorable Issa Marc.
Construit sur le propre fonds du député Issa Marc, l’honorable infatigable et très apprécié de ses électeurs, un collège d’une centaine d’élèves a été inauguré au plein centre-ville de la sous-préfecture de Abba la semaine dernière par les officiels du ministère de l’Éducation nationale.
Ce geste du député Issa Marc, loin d’être un acte banal qu’on le croyait, est énormément apprécié par les habitants de la ville de Abba qui n’ont jamais cru à leurs propres yeux, car, depuis l’indépendance du pays, ils n’ont cessé de solliciter auprès du gouvernement la construction d’un collège qui pourrait leur éviter le déplacement très coûteux de leurs jeunes-enfants dans d’autres villes de la région pour étudier.
Ce député Issa Marc, qui ne s’attarde pas sur la construction d’un seul collège dans sa circonscription, met le cap depuis plusieurs semaines sur la réfection de l’hôpital, la route et d’autres écoles de sa ville.
Ce qui est d’ailleurs très touchant, lorsqu’on quitte la ville de Gallo, sur l’axe Garoua-boulaye, pour progresser vers la sous-préfecture de Abba à 77 kilomètres plus loin, on se retrouve bizarrement comme dans un territoire primitif sans un passage humain jusqu’à la commune de Zarami à environ 40 kilomètres de Gallo. Les routes sont impraticables, les écoles n’existent plus tout comme les hôpitaux et d’autres infrastructures publiques alors que c’est une zone minière exploitée par des chinois.
Or, à partir de 30 kilomètres, vers la commune de Fô, avant la sous-préfecture de Abba, le député Issa Marc, prenant sa responsabilité, recrute les jeunes avec ses propres fonds pour dégager la route à la main avec des machettes et coller certains nids de poules. D’ici là, on a l’impression d’être dans un pays jusqu’à la ville de Abba.
Cependant à Bangui, certains députés, qui ne voient plus loin que sur leurs nez, préfèrent s’engager dans une situation périlleuse pour la destitution le mois prochain du Président de l’Assemblée nationale Abdoul Karim Meckassoua à cause du petit pot-de-vin de 300 000 francs CFA qu’on leur donne le parti Cœur uni (le nom du nouveau parti du Président Touadera).
Tandis que dans leurs circonscriptions, leurs électeurs constatent sur le terrain leur inefficacité et leur absence prolongée.
Bouar, Gervais Lenga pour CNC.