CENTRAFRIQUE: Lettre ouverte d’un Compatriote Centrafricain aux autorités du pays pour la paix.
Lettre ouverte
A la Communauté Internationale,
Aux Organismes internationaux et ONG
A Mr Faustin ArchangeTOUADERA
Aux élus du peuple
Aux leaders politiques
A la plate forme inter religieuses
Au peuple centrafricain
Objet : comment avoir vraiment la paix en Centrafrique ?
Notre pays est divisé en plusieurs républiques dirigées par les Chefs rebelles. Le quartier KM5 est devenu un refuge des bandits armés, des mercenaires et des terroristes. Les Séléka ont repris d’importants et indescriptibles massacres de la la population civile sana défense et incendient des maisons. Cela finira t’il un jour ? Nous pouvons compter uniquement sur notre Dieu de miracle. Mais humainement parlant il n’y a pas de solutions. Mais comment avoir vraiment la paix en Centrafrique ?
D’abord il faut être conscient de l’origine de la crise. Tout a commencé avec l’intention de Mr BOZIZE de s’éterniser au pouvoir. Plus grave il avait fait de Centrafrique un patrimoine privé. Malgré tout cela il pouvait effectivement rester au pouvoir et continuer à faire tout ce qu’il voulait. Mais il a sans doute négligé quelque part un intérêt des français qui l’ont lâché car on ne peut pas réussir un coup d’état en Centrafrique sans eux. Mr NDOTODJA en a profité. Il avait deux plans A et B. Plan A : conquérir le pouvoir et faire de Centrafrique un pays islamique. Plan B : la sécession. Sa stratégie : réduire les centrafricains non musulmans sur le plan statistique, en tuer le maximum possible et sur le plan économique, détruire et prendre de force leur s biens. Pour qu’il y ait la paix en Centrafrique il ne faut pas perdre de vue ces plans et ces stratégie qui est toujours en vigueur.
Deuxièmement, il faut connaitre la vérité sur le problème centrafricain. Il n’y a pas de guerre entre musulmans et chrétiens. Mais ce sont les étrangers, les mercenaires et terroristes musulmans qui tuent les centrafricains non musulmans toujours dans cadre des plans A et B de Mr NDOTODJA. Un musulman centrafricain ne peut pas tuer un centrafricain non musulman car celui-ci peut être son oncle, son cousin, son neveu, son beau parent etc. et vice versa. Même si cela arrivait ça ne peut pas durer si longtemps. Il peut avoir réconciliation. Les » Anti- balle- AK » (Antibalaka) ne sont pas une milice chrétienne. Les chrétiens ne portent pas de gris-gris. Ce sont des compatriotes qui en ont marre des tueries et qui ont fait recours aux forces ancestrales pour venger des milliers de centrafricains tués par les musulmans étrangers. Le problème c’est que les assoiffés de pouvoir ont voulu récupérer leur mouvement et de plus tous les désœuvrés les ont intÃ
©grés. Les centrafricains peuvent bien pardonner ceux là qui ont tué et qui continuent de tuer par millier leurs parents et incendient leurs maisons. Mais ce qui est sûr, ces étrangers, mercenaires et terroristes musulmans ne connaissent pas ce qu’on appelle pardon, paix, cohésion sociale et le vivre ensemble. Tant que ces vérités ne seront pas comprises il n’y aura pas de paix véritable en Centrafrique.
Troisièmement il faut faire tomber le km5. C’est aujourd’hui le refuge des étrangers mercenaires et terroristes musulmans. Ce sont des drogués toujours prêts à tuer comme ceux de l’arrière pays. Ils n’ont pas de parents en Centrafrique. Donc ils n’ont pas pitié à tuer et à détruire
Pour qu’il y ait la paix à Bangui, il faut faire tomber KM5 main nue. Comment ? Il suffit simplement de l’isoler :
– que personne ne mette pied au km5 même si on y ramasse des biens et l’argent par terre.
– que les jeunes n’aient pas de contact avec les habitants de km5 pour faire leurs courses ou pour acheter ou revendre leurs marchandises.
– que personne ne vende au Km5 et que les femmes n’y vont pas pour rencontrer des hommes.
ET CECI JUSQU’A CE LE KM5 SOIT DESARME DE FOND EN COMBLE.
Quatrièmement être conscient de l’hypocrisie de la France, de la Communauté internationale, des Organismes Internationaux et des forces étrangères. En politique on ne cherche pas une solution à un problème mais un scénario. Car politique veut dire hypocrisie, tromperie, mensonge. Peut-on parler de pardon, réconciliation, paix et cohésion sociale à quelqu’un qui a encore l’arme en main ? Peut-on parler de paix alors que chaque jour les seleka importent des contenaires d’armes ? Pourquoi faire ? Q ue penser du fait que la plupart des contingents de la MINUSCA soient des musulmans ? Que penser du fait que quand les mercenaires musulmans se mettent à massacrer et à incendier les maisons on les laisse faire et quand les centrafricains veulent réagir on tire aveuglement sur eux ? Que penser du fait que la MINUSCA met à la disposition des sélékas les véhicules UN ? Que penser du fait que les casques bleus accompagnent les Séléka de kml5 jusqu’à KAGA B
ANDORO ? Que penser du fait que les casque bleus empêchent les forces de sécurité centrafricaines d’agir pour sauver leurs compatriotes ? L’embargo est simplement une méthode pour que le peuple soit défense et exposés aux massacres quotidiens par les sélékas qui sont lourdement armés. Le DDRR sera un scénario supplémentaire qui n’aboutira à rien.
Cinquièmement le peuple doit être conscient que le pouvoir de TOUADERA comme celui de SAMBA PANZA en son temps est complice des tueries. Qui ne dit rien consent. Pourquoi le régime ne prend pas des décisions contre les tueries ? Il n’ose même pas dénoncer. L’observation de la ville morte prouve à suffisance que personne ne fait confiance à TOUADERA. Si NDOTODJIA a été contraint à la démission parce qu’il laissait tuer, est ce que TOUADERA ne laisse pas tuer lui aussi ? Qu’est ce qu’il fait concrètement pour mettre fin aux massacres généralisés sur tout le territoire et quotidiennement ? Tout ce qu’il fait c’est de combattre la société civile au lieu de combattre les tueurs ; c’est d’accuser gratuitement ( voire provoquer) le s hommes politiques qui ne le déragent même pas. Il a la chance qu’il n’a pas d’opposants.
Sixièmement, les hommes politiques doivent être solidaires, dénoncer sans peur, faire des tapages médiatiques, écrire des mémorandums, saisir la communauté internationale quand les sélékas tuent au lieu de se taire
Si les stations radio pouvaient diffuser abondamment ce texte, si les presses privées pouvaient publier et commenter ce texte ; si chaque lecteur pouvait partager, imprimer, multiplier et distribuer ce texte
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