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Centrafrique : les jeunes leaders de l’opposition démocratique dénoncent l’arrêté de Sarandji et réclament un avenir meilleur, pas une dictature

Centrafrique : les jeunes leaders de l’opposition démocratique dénoncent l’arrêté de Sarandji et réclament un avenir meilleur, pas une dictature

 

Les jeunes leaders de l'opposition démocratique lors de leur conférence de presse du samedi 14 décembre 2023.
Les jeunes leaders de l’opposition démocratique lors de leur conférence de presse du samedi 14 décembre 2023.

 

Bangui, 15 décembre 2023 (CNC) – La République Centrafricaine traverse une période tumultueuse, marquée par des crises sécuritaires, humanitaires et environnementales dévastatrices. Au cœur de cette tourmente, la Plateforme des Jeunes de l’Opposition Démocratique (PJLOD) prend la parole pour alerter la nation centrafricaine et la communauté internationale sur les défis auxquels le peuple centrafricain est confronté. Dans un contexte où la voix de la jeunesse est souvent étouffée, les jeunes leaders de l’opposition se font les porte-parole des aspirations et des préoccupations du peuple.

 

La République Centrafricaine fait face à une crise multidimensionnelle, qui perdure malgré les efforts visant à rétablir la paix et la stabilité. Cette situation préoccupante est exacerbée par des inondations dévastatrices qui touchent des milliers de nos compatriotes, les laissant sans abri dans des conditions inhumaines. Pendant ce temps, le pouvoir en place dépense des sommes considérables pour des célébrations extravagantes, démontrant ainsi un manque de sensibilité envers les souffrances du peuple.

 

La PJLOD rappelle que les priorités du peuple centrafricain sont claires : la sécurité, la santé, l’éducation et la lutte contre l’inflation des prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité. Malheureusement, ceux qui osent aborder ces questions sont souvent qualifiés d’anti-paix, des complices d’une autre opposition dite “armées” et persécutés, déclarent ces jeunes. Le régime actuel utilise également la jeunesse dans le besoin pour propager un récit fallacieux selon lequel le pays connaît un développement prospère, masquant ainsi la réalité d’un pays en proie à la corruption et à la mauvaise gestion.

 

Les bonnes routes goudronnées sont détruites pour les remplacer avec des couches des colorants de goudron et qui seront devenues des kissoro une semaine après leurs mises en services, poursuivent ces jeunes. Les écoles manquent des tables bancs, les hôpitaux aussi manquent des matériels adéquats.

 

Pour ces jeunes leaders de l’opposition démocratique, la stratégie consistant à prolonger les mandats du président Touadera en instaurant une nouvelle constitution qui remet le compteur à zéro, est un subterfuge, un vrai coup d’Etat. La Constitution est un instrument, et non un être humain qui doit construire le pays à leur place. Ce sont plutôt les actions des dirigeants comme eux, des êtres humains, qui doivent réaliser les actions pour la destinée d’une nation. Organiser un référendum douteux pour imposer une nouvelle constitution qui divise la population centrafricaine en catégories artificielles, en original et en fabriqué et des stratégies pour éliminer politiquement les leaders de l’opposition démocratique, comme l’arrêté du président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji, n’est qu’une manière d’instaurer la tyrannie en Centrafrique.

 

L’heure est grave, disent-t-ils. La démocratie centrafricaine est en danger. Un plan de massacre et de génocide semble avoir été échafaudé par les cercles proches du président Touadera en cas de perte de leur pouvoir. Cette menace ne doit pas être prise à la légère, car elle pourrait plonger le pays dans le chaos. Il est crucial de sauver notre jeune démocratie des mains du tyran Touadera et de ses complices.

 

Des détournements massifs de fonds publics ont été orchestrés par les proches de Touadéra, laissant le peuple dans la misère. La soi-disant “7e République” prônée par le président putschiste est devenue synonyme de corruption et d’injustice.

 

Face à cette situation alarmante, les jeunes leaders de l’opposition démocratique lancent un appel à la résistance. La République Centrafricaine mérite mieux que ce régime qui ne fait que saigner le pays à blanc. Il est temps pour le peuple de se dresser contre l’oppression, de protéger sa démocratie naissante et de sauver son avenir.

 

Par Fortuné Boberang

 

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