Bangui (République centrafricaine) – Le mouvement de protestation des employés de la société de bois VICA se durcit. La grève entamée jeudi dernier se poursuit aujourd’hui et la semaine prochaine. Les salariés en colère ne répondront le travail normalement que si la direction générale accepte leurs revendications salariales et le remplacement de leur chef de site , un métisse italien camerounais.
Rédigé par Bertrand Siri
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 14 février 2023
Les employés de VICA durcissent leur grève
C’est dans une correspondance adressée à leur direction générale en date du 10 février 2023 que le collectif des employés de la société de bois VICA précise les raisons qui les ont poussés à cesser le travail et demander le départ de leur chef de site.
« Monsieur le directeur général,
Nous venons par la présente note vous déposer les détails de notre manifestation.
En effet, départ nous n’avons pas de problème avec notre chef de site, mais au fur à mesure la façon de nous traité ne permet plus qu’on travaille ensemble pour des Motifs suivants:
– Mauvais traitement des personnels pour l’évacuation sanitaire;
– Manque de médicament à l’Infirmerie depuis Sept (7) Mois;
– problème d’avance sur Salaire promis par le chef de site malgré la Lucas-Mill est opérationnelle et en vente des bois locale ne sont pas respectée;
– Mauvais traitement et organisation de travail presses on sait que les travailleurs sont rentrés en Porte, car malgré qu’il a son pick-up est sur le site;
– Manque d’eau potable au Camp des ouvriers depuis huit (8), mais ces dernières sont obligé de consommer la rivière BATOURI ;
– licenciement abusif des travailleurs malgré la résolution et la promesse faite par le chef de site lors de notre rencontre à la préfecture l’année dernière », peut-on lire dans leur correspondance dont CNC a pu obtenir une copie.
D’après le collectif, le climat de travail dans leur société implantée à Berberati est toxique.
« En Vue de Tous Ses Constats, l’ambiance de Travailler avec le chef de site est déjà dégradable. Voilà pourquoi nous demandons humblement à la direction générale de nous envoyée son remplaçant dans les brefs délais pour reprendre l’harmonie de Travail, car nous n’avons pas refusé de travailler ».
Propos controversés de l’inspecteur général du travail
Mais le plus étonnant dans cette histoire, face au comportement du chef de site, les employés de VICA et leur chef se sont rendu devant l’inspecteur local du travail. Ce dernier, corrompu certainement, tient des propos incroyables.
« Gare à celui qui va être limogé de son travail. Si votre chef vous limoge, la faute vous incombe, et je ne veux plus voir vos pieds dans mon bureau ».
Regarder comment un soi-disant inspecteur de travail corrompu répond aux salariés d’une société en grève devant leur chef. Y’a-t-il un droit de grève dans ce pays? Les Centrafricains n’aiment pas leur compatriote.
Corbeaunews Centrafrique
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer notre groupe WhatsApp : CNC Groupe
Rappelons que dans ce groupe, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.