La terreur impitoyable des mercenaires russes sur le chantier minier de Loungou
Bangui, 29 novembre 2023 (CNC) – La Centrafrique, une nation déjà complément éprouvée par des années de conflits et d’instabilité, est aujourd’hui le théâtre d’une tragédie qui s’aggrave de jour en jour. Les mercenaires russes du groupe Wagner, bien connus pour leur brutalité et leur absence totale de scrupules, ont une fois de plus semé la pagaille dans le pays, cette fois-ci sur le chantier minier de Loungou, dans la région nord-ouest de la Centrafrique.
Les mercenaires du groupe Wagner agissent toujours et toujours à visage découvert et en toute impunité en Centrafrique, répétant les mêmes horreurs qu’ils ont perpétrées l’année dernière à Ndachima. Ils ont récemment étendu leur champ d’opération dans le nord-ouest du pays, dans les préfectures de l’Ouham, de l’Ouham-Pendé et de la Nana-Mambéré. Leurs méthodes sont terrifiantes : interdiction des activités sur les chantiers miniers, attaques brutales contre les civils artisans, destruction de biens et infrastructures, et fausses accusations de rébellion.
À Kouki, Benzambé et à Nana-Bakassa, les mercenaires du groupe Wagner ont semé la terreur en attaquant impunément les artisans miniers. Des vies innocentes ont été perdues, tandis que d’autres ont été grièvement blessées. Leurs biens, logements, boutiques, entrepôts, tout a été réduit en cendres. Les survivants, certains accusés à tort de rebelles, ont été transférés à Bangui, où ils ont été soumis à des tortures inhumaines. Certains n’ont pas survécu à cette agonie, mourant dans l’indifférence.
La violence des mercenaires du groupe Wagner s’est étendue le lundi dernier à la Nana-Mambéré, où ils ont interdit toutes les activités sur les chantiers miniers. Le village de Kpéori, situé à 27 kilomètres de Baboua, a été le champ de théâtre de leur dernière atrocité sur le chantier minier de Loungou. Les mercenaires russes ont détruit impitoyablement les commerces locaux et les installations minières, déclarant de manière autoritaire que personne ne devrait travailler dans ces zones.
Ce qui est particulièrement troublant dans cette situation, c’est le silence assourdissant des médias, des différents procureurs et de la communauté internationale. Les médias semblent craindre de dénoncer ces crimes, et cela est d’autant plus alarmant étant donné que les mercenaires du groupe Wagner ont déjà commis de tels actes en 2021 dans la Haute-Kotto. À l’époque, des centaines d’artisans miniers, qui étaient en réalité des civils, ont été tués et qualifiés à tort de rebelles pour justifier ces exactions.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) est au courant de ces atrocités, mais semble incapable de les condamner de manière effective. Il est temps que la communauté internationale se lève et prenne des mesures concrètes pour mettre fin à ces crimes contre l’humanité. Les mercenaires du groupe Wagner doivent être traduits en justice à la cour pénale internationale (CPI) et tenus responsables de leurs actions.
En attendant, les citoyens centrafricains continuent de souffrir et de perdre la vie sous le joug impitoyable de ces mercenaires russes.
Par Gisèle MOLOMA
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.