Centrafrique : la nuit d’une embuscade sanglante à Ouandja, les Échos de la terreur dans la Vakaga
Bangui, 24 janvier 2024 (CNC) – Dans l’ombre de la Vakaga, une histoire se déroule, celle d’Émile Benzo, venant du champ avec l’espoir de construire un chez-soi. Cependant, les ténèbres ont révélé une embuscade brutale, mettant en lumière l’insécurité croissante qui plane sur cette région paisible.
Le samedi dernier, dans les heures nocturnes de la Vakaga, à 22 kilomètres de Ouandja sur l’axe de Ouanda-Djallé, Émile Benzo, rentrant du champ sur sa moto chargée de cordes pour sa toiture, a été la cible d’une attaque brutale. Les brigands armés l’ont visé, tirant des balles qui, par la grâce de Dieu, ne l’ont pas touché. Immédiatement après, il s’est arrêté, bravant le danger en descendant de sa moto pour confronter les assaillants. Ces criminels, impitoyables, ont riposté avec des grenades, consumant ses vêtements mais laissant Émile vivant. Blessé à la poitrine, il a été transporté à l’hôpital de Ouandja pour des soins médicaux.
En effet, pour les populations locales, avec la guerre actuelle au Soudan, la plupart des rebelles soudanais, des brigands et autres criminels transfrontaliers franchissent la frontière pour venir en République centrafricaine pour commettre des violations à l’encontre de la population centrafricaine.
Cependant, le gouvernement centrafricain ne parvient pas à instaurer une sécurité efficace sur son territoire, exposant ainsi la population à ces incidents graves.
En résumé, l’histoire d’Émile Benzo à Ouandja devient le reflet poignant de l’insécurité qui hante la préfecture de la Vakaga. Cette nuit d’ambuscade ne représente qu’une facette des défis complexes auxquels sont confrontés les habitants. Face à cette réalité, la Vakaga doit trouver des solutions urgentes pour restaurer la paix et la sécurité.
Par Moïse Banafio
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