Cette semaine, Opinion Internationale destine sa rubrique « A la Une » sur la Centrafrique au passage au peigne fin des grands maux qui gangrènent la société centrafricaine empêchant ainsi la marche vers la stabilité et le développement. Mais s’il est essentiel d’identifier les maux et de faire un diagnostic, il est tout aussi primordial de proposer des réponses, d’esquisser des solutions, pour que le nouveau Centrafricain qui naîtra des cendres de cette vieille Centrafrique puisse être revêtu des tous les attributs lui permettant de remplir sa noble mission en tant que garant et dépositaire de l’évolution de son pays.
Cette série aborde ainsi des thèmes allant de « identité nationale et citoyenneté » à « la préparation de la nouvelle élite centrafricaine » en passant par « patriotisme, nationalisme et souveraineté » et « le leader et sa vision ». Aujourd’hui « la gestion du pouvoir » :
« Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. »
Charles de Montesquieu (1689-1755)
Gérer une once de pouvoir ou le pouvoir tout court n’est pas une mince affaire. Il faut en avoir les aptitudes, la capacité, la force, la volonté. Le pouvoir pour qu’il soit bien géré doit se retrouver entre de bonnes mains, partagé et limité, voici-là toutes les difficultés rencontrées pour assurer ce mariage, aux quatre coins de la Terre. Ainsi, c’est une course effrénée pour cette conquête du pouvoir pour les uns, un devoir citoyen pour les autres et le hasard de la vie pour certains. Pouvoir et démocratie ne font pas bon ménage sur notre continent africain et pour ce qui nous concerne, en République Centrafricaine. Pouvoir et sécurité, deux notions diamétralement opposées au cœur de l’Afrique centrale. Pouvoir et développement, l’évidence d’une dichotomie, deux mots qui se querellent et se bagarrent. Pouvoir et respect des intérêts, encore là aussi antinomie fracassante en terre du « zo kwé zo ». Nous le savons tous, la mondialisation, la géopolitique, la géostratégie, le partage du monde en zone d’influence ont certainement leur part de responsabilité, mais tout est également histoire d’hommes, de conviction, d’intégrité et de vision. La Centrafrique sera ce que les Centrafricains auront décidé qu’elle soit !
Selon Wikipédia, le pouvoir politique est un type de pouvoir qu’une personne ou un groupe de personnes exerce dans une société. C’est la souveraineté, soit le pouvoir de fixer les règles qui s’appliquent à la population sur un territoire donné.
Il existe de nombreuses façons d’exercer un tel pouvoir, la plus évidente étant celle du chef politique officiel d’un État, tel qu’un président, un premier ministre, un roi ou un empereur. Les pouvoirs politiques ne sont pas limités aux chefs d’État ou aux dirigeants, et l’étendue d’un pouvoir se mesure à l’influence sociale que la personne ou le groupe peut avoir, influence pouvant être exercée et utilisée officiellement ou officieusement.
Dans beaucoup de cas, la sphère de l’influence n’est pas contenue dans un seul État et on parle alors de puissance internationale. Traditionnellement, le pouvoir politique se fonde et se maintient au moyen de la puissance militaire, en accumulant les richesses et en acquérant la connaissance.
La gestion du pouvoir politique ne peut être une réussite que si la loi suprême est respectée, l’armée républicaine, la séparation des pouvoirs une évidence, les institutions fortes et indépendantes, la liberté d’expression et les mécanismes de contre-pouvoir existants, la société civile dynamique, engagée et active, les citoyens déterminés et organisés, le secteur privé développé, la relève assurée. Ce sont là les différents ingrédients nécessaires qui permettront à la démocratie de s’installer, la sécurité d’être sur toute l’étendue du territoire, le développement en marche et les intérêts de la nation et du peuple centrafricain garantis.
RCA, point zéro, conscients du dysfonctionnement chronique des régimes successifs, la RCA au sortir de cette crise à l’obligation de conjuguer gestion du pouvoir politique avec paix, stabilité, bonne gouvernance et développement humain durable. Conscients de ce que la Centrafrique a traversé sur ce chemin de coups d’Etat, rebellions, insécurité, violence et pauvreté, les futurs gérants du pays seront-t-ils en mesure d’emprunter le nouveau chemin que l’histoire s’apprête à dessiner pour les Centrafricains ? La réponse est inévitablement oui, car ils sont condamnés à le faire et ils se doivent de réussir.
« Les hommes de génie doivent se manifester pour analyser la machine de la société, pour démontrer comment ses différentes parties sont reliées entre elles et pour en trouver les défauts et les solutions. C’est seulement ainsi que les grandes réformes peuvent être produites. »
William Godwin (1756-1836)
Du respect de la Constitution, du renforcement des institutions et de la séparation des pouvoirs
Ne dit-on pas communément que la souveraineté nationale appartient au peuple car celui-ci l’exerce au travers de ses représentants qu’il a lui-même choisis au cours d’une élection, et au travers du référendum lorsqu’il est appelé à se prononcer sur une question. Le principe de la République centrafricaine est « Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ».
Le chef de l’Etat est le premier citoyen. Il doit respecter les lois afin de garantir une vie en société organisée. Cela lui évitera à lui-même de favoriser la loi du plus fort ou l’anarchie. Il doit donner l’exemple. Le non-respect de la Constitution et des Lois de la Nation est une oppression contre le peuple.
La Cour constitutionnelle doit être une institution forte et indépendante. En effet, le contrôle de conformité des lois à la Constitution a pour objet de faire respecter la hiérarchie des normes, dont l’ordonnancement fonde le principe de légalité démocratique : la loi n’est pleinement légitime que si elle respecte les principes supérieurs posés par la Constitution et si elle a été adoptée selon une procédure régulière. Les critères de désignation ou de nomination du président de la Cour constitutionnelle et de ses membres doivent être renforcés et respectés pour permettre le bon fonctionnement de cette institution. Ses membres doivent être intègres et non manipulables pour empêcher le chef de l’Etat de s’éterniser au pouvoir par la modification de la Constitution.
Pour ce qui est du pouvoir exécutif, les critères déterminants, la « carrure » du Chef de l’Etat de la République Centrafricaine qui représente la première institution doivent être renforcés pour assurer la bonne marche de son pouvoir et éviter tout ce que la RCA a connu jusqu’à aujourd’hui. Il doit être en mesure de représenter ceci : « il incarne et symbolise l’unité nationale. Il veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national et du respect des engagements internationaux. Il est le Chef Suprême des Armées. Il préside les Conseils et Comités Supérieurs de la Défense Nationale. Il assure le maintien de l’ordre et la sécurité publique. Le Chef de l’Etat est le garant de l’indépendance de la justice. Il veille à la bonne exécution des décisions de justice » (Constitution centrafricaine).
C’est écrit noir sur blanc dans la Constitution et le chef de l’Etat prête serment lors de son investiture. Les Centrafricains doivent s’assurer que celui qu’ils éliront sera en mesure de respecter ce qui est écrit ci-dessus. Sa nature, son vécu, son expérience, ses compétences seront les premiers indices en sa faveur ou en sa défaveur.
Nous ne reviendrons jamais assez sur la désignation du premier Ministre et des membres du gouvernement. On ne s’amuse pas avec la Républiques. Ces hommes et femmes doivent être des personnes compétentes, expérimentées et pouvant travailler en symbiose et en coordination.
Les critères déterminants les candidats aux élections législatives doivent aussi être renforcés pour permettre aux futures députés de la Nation d’exercer pleinement leur rôle d’interface entre l’Etat et le peuple centrafricain. Ils sont les représentants de la Nation et participent à l’expression de la volonté générale. Ils sont également, de fait, représentants dans l’hémicycle de leur circonscription, chargé de se faire l’écho des préoccupations propres à leurs territoires. Un minimum doit être exigé pour leur permettre de participer à l’expression de la volonté générale. Nous pouvons constater en Centrafrique que tout le monde peut être député, connaissant ou ne connaissant pas ces attributs, jouant ou ne jouant pas son rôle, créant ou ne créant pas de relation avec son électorat.
La Justice constitue un pouvoir indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. La Justice est rendue sur le territoire de la République Centrafricaine au nom du peuple centrafricain par la Cour de cassation, la Cour des Comptes, le Conseil d’Etat et les Cours et Tribunaux. Les juges sont indépendants. Ils ne sont soumis, dans l’exercice de leurs fonctions, qu’à l’autorité de la loi. Les magistrats du siège sont inamovibles. Le Chef de l’Etat est le garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Il est assisté, à cet effet, par le Conseil Supérieur de la Magistrature, la Commission Consultative du Conseil d’Etat et la Conférence des Présidents et le Procureur Général de la Cour des Comptes. Là, une fois de plus en Centrafrique, les différents hommes et femmes qui sont en charges de faire régner la justice sont-ils véritablement indépendants et intègres ? Disposent-ils de la liberté et des ressources nécessaires à l’accomplissement de leur tâche ? Une réforme de secteur de la justice est indispensable!
Les collectivités territoriales de la République Centrafricaine sont les régions et les communes. Elles ne peuvent être modifiées que par la loi. D’autres catégories de collectivités territoriales peuvent être créées par la loi. Les collectivités territoriales s’administrent librement par des organes élus. C’est une partie du territoire de l’Etat qui dispose d’une certaine autonomie de gestion, même partielle. Nous connaissons tous le problème réel de la décentralisation en Centrafrique. Elle doit être effective et permettre le développement des régions. Tout se décide à Bangui, tout vient de Bangui, tout est pour Bangui. Bangui n’est pas la République Centrafricaine. Là encore, il y a lieu de réformer la politique de décentralisation.
Du haut conseil de la communication, du rôle des médias en tant que 4ème pouvoir et d’une société civile engagée et active
II est institué en République Centrafricaine un haut conseil de communication indépendant de tout pouvoir politique, de tout parti politique, de toute association ou de tout groupe de pression. Il est chargé d’assurer l’exercice de la liberté d’expression et l’égal accès pour tous aux médias, dans le respect des législations en vigueur. Le haut conseil de communication est doté de pouvoirs de régulation et de décision. Ses membres devraient toujours être tous des professionnels des médias pour garantir cette liberté d’expression qui fait encore défaut à la République Centrafricaine, car tout ne peut être dit et tout ne doit être dit, il existe encore des sujets tabous du domaine de la sureté de l’Etat. Que faire et comment faire ? Mais une certitude, une majorité des déboires auxquels font face les professionnels des médias leur incombe, car bien souvent, c’est un désordre et leur travail ne respecte pas l’éthique, la déontologie et la méthodologie du travail.
« … Etat de droit suppose que les médias favorisent l’expression de toutes les forces politiques et sociales grâce à un aspect juste mais surtout équitable. L’activité de régulation consiste donc à veiller à ce que les médias soient conscients de leur responsabilité dans la consolidation de l’Etat de droit sans oublier le respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie. Dans leurs attributions et dans leurs missions, poursuit-il, les instances de régulation autorisent la création des médias audiovisuels et attribuent les fréquences. Par ailleurs, le fait que l’on voit ou que l’on entende les représentants de différents partis politiques sur les antennes livrer leurs messages pendant les périodes de campagne électorales relève du travail du HCC, souligne M. Dago. Il a également insisté sur le pouvoir de sanction dont dispose le HCC à l’encontre des organes qui ne respectent pas les obligations imposées par le législateur ou par un simple contrat. Ces sanctions vont de la mise en demeure à la suspension de la publication ou d’une partie du programme et au retrait définitif de l’autorisation d’exploitation s’agissant d’une radio ou d’une télévision. Malheureusement, ces décisions, quand elles sont prises, sont souvent incomprises et taxées de politiques, déplore-t-il, même des fois par des communicateurs qui continuent à croire que leur sort dépend souvent et toujours d’un ministère de la communication. Mais, ce qui est important de savoir en fin de compte, insiste-t-il, c’est que la régulation n’est pas un contrôle bête et méchant comme certains ont tendance à le croire mais c’est plutôt un contrôle de la qualité. »
Extrait du discours de Dago, journaliste et président du HCC du Tchad, de 2004-2007
L’expression « quatrième pouvoir » désigne la presse et les médias. Par extension, le quatrième pouvoir regroupe tous les moyens de communication qui peuvent servir de contre-pouvoir face aux trois pouvoirs incarnant l’État (pouvoir exécutif, législatif et judiciaire), en recourant au principe de protection des sources d’information des journalistes.(Wikipédia)
Alors que la télévision et, dans une moindre mesure, la radio font appel aux sentiments, au ressentit, à l’immédiat, la presse écrite, elle, permet des réflexions plus profondes, des mises en relation plus poussées. Contre les abus de pouvoirs, la presse et les médias ont été, pendant de longues décennies, dans le cadre démocratique, un recours des citoyens. Dans ce contexte démocratique, la presse a souvent considéré comme un devoir majeur de dénoncer les violations de droits ou encore lorsque les gouvernements conduisent des politiques dont les conséquences se révéleront funestes pour tout un secteur de la société. La presse est considérée comme le lien de communication majeur permettant aux hommes politiques d’échanger avec les citoyens. Elle prend le rôle de contre-pouvoir puissant protégeant l’intérêt général. Elle permet d’exprimer l’opinion publique tout en fournissant des informations concrètes avec une vérification des sources. Elle constitue un moyen de contestation qui informe l’Etat de certains mécontentements des citoyens. (123medias.e-monsite.com)
Les citoyens centrafricains doivent être organisés, engagés et actifs. Nous avons abordé ce thème dans un article intitulé : L’identité nationale et citoyenneté, deux notions fondamentales ! Les Centrafricains doivent se les approprier.
Les partis politiques en Centrafrique ne sont pas organisés, exception faite pour les trois grands partis qui ont été au pouvoir (RDC, MLPC et KNK). Cependant, il serait impératif qu’au sein de ces partis des renforcements de capacité soient opérés pour que les dirigeants et les adhérents puissent mieux s’approprier leur idéologie, leurs objectifs et leurs buts. En effet, un parti politique est une organisation politique qui cherche à influencer une politique gouvernementale, en nommant ses propres candidats et en tentant d’obtenir des mandats politiques. Plus généralement, la notion de parti politique possède deux définitions. La première, d’ordre idéologique, est presque synonyme de faction : il s’agit, pour reprendre les termes de Benjamin Constant, d’une « réunion d’hommes qui professent la même doctrine politique ». La seconde, d’ordre institutionnel, le tient pour un élément essentiel du jeu démocratique : « elle consiste à saisir le parti politique en tant que forme politique, structure d’organisation de la démocratie ».
Combien d’adhérents de tel ou tel parti savent pourquoi ils sont membres du parti ? Combien d’entre eux peuvent véhiculer l’idéologie de leur formation, en langage simple et claire pour le commun du mortel ? Généralement un membre est membre parce qu’il suit le président qui est soit son ami, son parent ou, quelqu’un de son ethnie. Il faut que cela change. Une attention toute particulière doit être portée sur les partis politiques qui ont tout leur rôle à jouer et tout le long de l’année, élections ou pas élections.
Garantir la stabilité, la croissance et la prospérité
La gestion du pouvoir implique nécessairement de garantir la stabilité de la République Centrafricaine, contrairement à cette insécurité et cette violence qui sont le lot quotidien du peuple centrafricain et cela depuis plusieurs décennies. La notion de sécurité nationale désigne l’objectif de parer aux risques ou menaces susceptibles de porter atteinte à la vie d’une nation. La sécurité est par exemple définie en France comme étant « la stratégie de sécurité nationale qui a pour objet d’identifier l’ensemble des menaces et des risques susceptibles d’affecter la vie de la Nation, notamment en ce qui concerne la protection de la population, l’intégrité du territoire et la permanence des institutions de la République, et de déterminer les réponses que les pouvoirs publics doivent y apporter. L’ensemble des politiques publiques concourt à la sécurité nationale. La politique de défense a pour objet d’assurer l’intégrité du territoire et la protection de la population contre les agressions armées. Elle contribue à la lutte contre les autres menaces susceptibles de mettre en cause la sécurité nationale. Elle pourvoit au respect des alliances, des traités et des accords internationaux et participe, dans le cadre des traités européens en vigueur, à la politique européenne de sécurité et de défense commune »
Nous ne nous étalerons point sur ce sujet, des spécialistes sont intervenus sur Opinion Internationale pour aborder ce thème.
La gestion du pouvoir implique aussi de garantir la croissance et la prospérité ? Un peuple qui n’a pas faim n’ira jamais prendre les armes pour tuer, voler et piller. Les économies africaines ont fait preuve d’une « remarquable résilience » pendant et depuis la crise de 2009 jusqu’à aujourd’hui, même si l’atonie de l’activité mondiale a touché le continent. L’Afrique a ainsi connu en 2013 une croissance de 4 % en moyenne, supérieure de 1 point à celle du monde. Son produit intérieur brut (PIB) devrait accélérer à 4,8 % en 2014 et à 5,7 % en 2015 (5,2 % hors Libye) et retrouver alors ses niveaux d’avant 2008-2009, indique le rapport sur les Perspectives économiques en Afrique 2014 rendu public lundi 19 mai.
Le représentant du Fonds monétaire international (FMI) en Centrafrique Joseph Namatoudiro a présenté ce 5 octobre 2010 à Bangui un document intitulé « Résilience et Risque édition 2010 » publié par le département Afrique du FMI. Ce document traite des Perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne. Dans sa présentation, l’économiste a fait le tour des crises de 2008-2009 qui ont secoué le monde en général et l’Afrique en particulier. Selon lui, notre continent a mieux supporté le choc que les autres continents. Pour la République centrafricaine, Joseph Namatoudiro souligne que son taux de croissance va passer à 4% d’ici 2011 grâce aux efforts déployés par les autorités. Les experts en économie continuent de crier haut et fort que si l’Afrique ne progresse pas aujourd’hui c’est parce que la guerre, la rébellion et les coups d’état sont devenus monnaie courante dans le continent. A cela s’ajoute la mauvaise gouvernance, la gabegie, l’impunité et le népotisme.
Radio Ndéké Luka
Tout est encore possible en République Centrafricaine pourvu que la volonté politique soit au rendez-vous, que les dirigeants marchent avec une vision, respectent leurs engagement et décide de développer le pays. La formation d’une relève est plus que capitale, car la RCA a le devoir de protéger les générations futures.
Traditionnellement, le pouvoir politique se fonde et se maintient au moyen de la puissance militaire, en accumulant les richesses et en acquérant la connaissance.
« Le privilège des grands, c’est de voir les catastrophes d’une terrasse. »
Jean Giraudoux (1882-1944)