J’attire l’attention des forces vives de la nation
Corbeau News Centrafrique 04-10-2015.
L’incident politico-culturel qui fait actuellement la une des médias centrafricains et fait couler la salive me révolte et interpelle la conscience de tous les acteurs de la vie politique socioéconomique et culturelle. Donc, personne n’est exclu de cette interpellation de conscience, de morale et d’éthique et voire professionnelle puisque cela vise tous les corps professionnels et la masse populaire centrafricaine sollicitée pour accomplir le devoir citoyen par l’opération du prochain scrutin. Les politiques ou les non politiques qui jouent au sourd quand j’évoque la problématique BOGANDA me donnent raison sur ce point. Nul ne me contredira parce que le pays a besoin d’un homme modèle et exemplaire pour mobiliser la masse populaire à se remettre résolument au travail et rien que par le travail, sans moralité douteuse et avec une bonne dose de conscience patriotique et professionnelle.
Le président fondateur de la République, Barthélemy BOGANDA, a été un homme modèle et restera pour nous les centrafricains et les africains un personnage modèle du moment où les autres africains du continent, particulièrement des intellectuels qui voudraient bien écrire sur lui mais qui sont encore dans des recherches pour savoir la vérité sur sa disparition. Je citerai le sénégalais Cheikh Abdou Abass DIOP, philosophe et mathématicien qui m’a fait l’honneur d’offrir un de ses ouvrages intitulé « DE LA TERANGA POUR MODOU » lors de la présentation de son livre au Centre Culturel Daniel BROITTIER de l’Université Catholique qui accueille de grandes conférences à Dakar, le 08 avril 2015. Car, pour ces compatriotes du continent noir, c’est un révolutionnaire hors pair à suivre comme le savant Cheikh ANTA DIOP pour construire des États africains forts, sur la base de nos cultures. Vous conviendrez avec moi que notre héros national a naturellement toutes les qualités d’un Chef d’État qu’il nous faut. C’est pourquoi j’interpelle les centrafricaines et les centrafricains et j’attire leur attention sur la qualité du candidat qu’il faut adhérer à ses idéaux et aller voter le moment venu.
L’incident politico-culturel de l’UNDP du président candidat Michel AMINE à la présidentielle de juin 2015, arrêté pour faux et usage de faux et détenu dans les locaux du commissariat pour enquêtes donne à réfléchir et interpelle bien entendu les membres des institutions telles que la Cour Constitutionnelle et ceux de l’A.N.E. Sur ce, je me permet de rappeler aux uns et aux autres la rocambolesque aventure politico-économique de 300 milliards de fcfa que nous avions vécu en Centrafrique, relative à l’île de singe rebaptisée cité « LUMIERE KNK» que l’ancien président François Bozizé et le député Aoudou Paco ont mené avec les soi-disant les richissimes hommes d’affaires koweitiens ou saoudiens je ne sais, pour rouler le peuple centrafricain dans la farine. C’est là que je me demande, quel type d’homme politique est Monsieur Michel AMINE et pourquoi avoir un passeport afghan ? Être détenteur d’un troisième passeport de la nationalité camerounaise dit peu. Puisque nous sommes tous de la sous-région d’Afrique centrale et plus tard, à ce que je crois, nous arriverons à réaliser les États-Unis d’Afrique avec le Cameroun et bien d’autres pays voisins et du continent. Mais la question est de savoir, quelle mouche a piqué Michel AMINE, un candidat dit de taille, pour se permettre d’être détenteur d’un passeport de nationalité afghane ? Est-il membre d’un réseau d’Al-Qaïda en Centrafrique ou est-il en train de procéder aux opérations du blanchiment d’argent sale ? A–t-il pactisé aux extrémistes ? Autant de questions qui remettent en doute la candidature de ce compatriote que d’aucuns croient être l’homme qui doit faire partie de la nouvelle classe politique centrafricaine.
Comme disait l’ancien président de la République, feu Ange-Félix Patassé, le mensonge court très vite et la vérité finit par l’attraper. D’autres questionnements se posent sur le sort des militantes et militants de l’UNDP si Michel AMINE n’arrive pas à sortir de cet imbroglio. Seront-ils capables de prendre la direction du navire jusqu’au bon port ? Auront-ils accès à la caisse du parti que Michel AMINE seul détenait ? Y’a-t-il dans ce parti politique nouvellement créé un homme de sa carrure ? Voilà un faux démarrage qui remet en cause l’avenir d’une formation politique en Centrafrique et de ses militants.