Centrafrique – Exclusivité: Projet d’Accord entre F. Bozizé et M. Djotodia concocté par Denis Sassou Nguesso à Nairobi au Kenya
Bangui – Corbeau News Centrafrique: 25-01-2015.
Dans un souci d’informer les lecteurs du journal Corbeau News Centrafrique (CNC), la rédaction a mis la mis sur le document projet d’accord entre les Anti-Balaka représenté par l’ancien Président François Bozizé et les Anti-Balaka par l’ancien Présodent Michel Djotodia, le tout concocté par le médiateur international Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo. Pour ceux qui veulent lire l’intégralité de ce document, vous pouvez le télécharger à la fin de l’extrait mis en ligne par CNC.
PROJET DEFINITIF
ACCORD DE NAIROBI SUR LE CESSEZ-LE FEU ET LA CESSATION DES HOSTILITÉS ENTRE LES RX-SELEKA ET LES ANTI-BALAKA DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
24-29 JANVIER 2015.
PRÉAMBULE
Nous, les représentants des Ex-séléka et des Anti-Balaka ci-après désignée comme « Parties »,
Ayant participé aux négociations tenues à Nairobi sous la facilitation du Président de la République du Kenya, Son Excellence Monsieur Ohuru Kenyatta à la demande du Médiateur International de la crise en RCA, Son Excellence Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, et sous la médiation de l’honorable Kenneth Otiato Marende,
Suite, à une analyse approfondie des causes historique du conflit en République Centrafricaine durant les périodes précoloniale, coloniale et postcoloniale, et conclu que les origines et les causes profondes des conflits politiques et armés sévissant, émanant des in justices historiques non contestées liées à la mauvaise, à la répartition inéquitable du développement , et à la manipulation des dirigeants et des populations de la République Centrafricaine par des acteurs étatiques et non étatiques externes en quête de leurs propres intérêts.
Déterminés à mettre de côté nos différences et promouvoir les facteurs qui nous sont communs et qui nous unissent, afin de relever les défis auxquels nous faisons face entant que Nation, et prenons l’engagement de régler immédiatement tous nos différents passés, présents et futurs par des moyens pacifiques et légaux et de nous abstenir de la menace et de l’usage de la violence.
Conscients du fait qu’à moins qu’il y’ait immédiatement cessez-le-feu et la cessation des hostilités entre les combattants armés des Ex-séléka et des Anti-Balaka, l’État de la République Centrafricaine court le risque imminent désintégration, et de causer à ses populations le préjudice irréparable conséquent, et de les exposer au danger de devenir apatrides;
Nous rappelant du fait que sans nos engagements aux principes cardinaux de bonne gouvernance, de tolérance et de coexistence pacifique, le peuple de la République Centrafricaine ne peut réaliser une croissance globale ni des progrès politiques, sociaux, économiques, technologiques pour les générations actuelles et futures;
Rappelant les initiatives précédentes prises par la Communauté Internationale en vue d’instaurer un règlement négocié du conflit en République Centrafricaine, et notons que l’accord précédent de cessation des hostilités en République Centrafricaine signé, le 23 juillet 2014 à Brazzaville, n’a pas été mis en œuvre de façon concluante; et regrettant les violations persistantes des accords précédents de cessez-le feu et de cessation des hostilités ainsi que la violence et la destruction continuelles causées par ces violences, et les pertes inévitables des vies et des biens engendrés par ce conflit;
Prenant conscience du fait que la responsabilité de déterminer le destin de notre pays nous incombe selon les réalités de notre pays et sur les bases des valeurs de justice, de démocratie, de bonne gouvernance, du respect des droits et libertés fondamentaux des personnes, d’unités, de solidarité, d’entente mutuelle et de coopération parmi les différentes communautés ethniques, races et groupes religieux libres de toutes forces négatives;
Nous nous engageons par les présentes à être liés par les dispositions de l’Accord de Nairobi sur ;e cessez-le feu et le cessation des hostilités en République Centrafricaine ci-après désigné « l’Accord ».
En présence de :
A……………………………………………………………………………………..
B……………………………………………………………………………………..
C……………………………………………………………………………………….
D……………………………………………………………………………………….
Article 1 :
Dans les 72 heures qui suivent notre signature du présent accord, les parties sont tenues publier conjointement une ordonnance inconditionnelle de cessez-le feu et de cessation d’hostilités contre le personnel armé de l’une et de l’autre parties, et contre tous les civils à travers tout le territoire de la République Centrafricaine,
Article 2 :
Dans les 48 heures suivant la publication conjointe des ordres inconditionnels de cessez-le feu et de cessation des hostilités, l’usage des armes ainsi que les actes offensifs tels que la délivrance de nouvelles armes et munitions, le recrutement des nouveaux combattants, le regroupement des troupes, le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, l’appel aux renforcements de l’intérieur ou de l’extérieur de la République Centrafricaine, le lancement des nouvelles attaques contre les civils et le fait de commettre tout acte pouvons constituer ou faciliter une violation de cessez-le feu prévu dans le présent Accord, doivent cesser de suite;
Pour lire l’intégralité du document, télécharger le au format PDF ici: accord nairobi