deuil et terreur près de Damara
Dans la tranquillité apparemment immuable qui caractérise la préfecture d’Ombella M‘poko, une tragédie s’est tissée dans le tissu de la communauté près de Damara. Huit vies brutalement enlevées, un jeudi taché de sang, marque un nouveau chapitre de violence.
L’heure sombre de Libi
Au cœur de cette tragédie se trouve le village de Libi, théâtre d’un massacre qui s’est déroulé à l’aube. Des familles, unies par la tradition de la chasse, ont été prises pour cible par des assaillants invisibles et impitoyables.
« Ils étaient sortis, comme d’habitude, à la recherche de gibier. Personne n’aurait pu prédire qu’ils deviendraient la proie », révèle une source de la gendarmerie, la voix lourde d’émotion et d’incrédulité.
Assaillants dans l’ombre
La nature clandestine et non identifiée des assaillants jette un voile d’incertitude et de peur sur la localité. Cette attaque soulève des questions alarmantes sur la sécurité dans cette partie du village du Président Faustin Archange Touadera, où la présence de groupes armés reste une épée de Damoclès pour les habitants.
Une réponse déterminée
Face à ce massacre, les forces de l’ordre, dirigées par le commandant de la brigade de gendarmerie territoriale de Damara, ont rapidement mobilisé leurs ressources.
« La situation est sous notre contrôle et nous ne ménagerons aucun effort pour rétablir la paix et la sécurité », assure-t-il, faisant référence aux opérations de nettoyage en cours. Cette réaction rapide témoigne de la résilience et de la détermination des forces régulières à protéger les citoyens contre de telles menaces.
La peur des transhumants
Ce n’est pas la première fois que cette localité est confrontée à des violences. Les transhumants et leurs troupeaux, essentiels à l’économie locale, sont des cibles récurrentes.
« Notre bétail, c’est notre vie. Les voir menacés, c’est comme voir notre survie en jeu », confie un éleveur local, illustrant l’impact direct de l’insécurité sur les moyens de subsistance.
Vers une solution durable ?
Cette attaque soulève une question fondamentale sur la capacité des autorités à sécuriser la région contre la menace croissante des groupes armés. L’engagement des forces régulières est indéniable, mais la complexité de la situation appelle des solutions plus profondes, impliquant une approche holistique de la sécurité, de la cohésion sociale et du développement économique.
Un avenir à la recherche de la paix
Alors que Damara et ses environs pleurent leurs morts, la quête de la paix reste plus urgente que jamais. Solidarité et vigilance sont les mots d’ordre pour surmonter cette épreuve et envisager un avenir où la sécurité ne sera plus un privilège mais un droit inaliénable pour tous les Centrafricains.
Par Serge Topio
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