Centrafrique : des ombres sur la terre oubliée de Boganda
Dans les entrailles de la terre oubliée, là où l’or scintille et les esprits pleurent, arriva l’ombre d’un géant étranger, sous un masque de protecteur, un cœur de conquérant.
Wagner, disent-ils, gardien devenu usurpateur, sous le ciel de Centrafrique, dessine ton labeur. Des mines aux forêts, l’écho de tes pas résonne, dans les veines du pays, une nouvelle ère s’adonne.
Mais voici venir, de l’ouest, une autre marée, Bancroft, le Héraut ou le Héros de la liberté promise, ou un nouveau joueur dans cette partie grise ? Le sol de nos ancêtres, un échiquier géant.
Deux géants dansent, dans une valse de pouvoir, tandis que le peuple, dans l’ombre, cherche à voir les promesses d’hier, noyées dans le présent, la souveraineté, un rêve lointain, glissant.
Où sont les voix de ceux qui marchent pieds nus ? submergées par le fracas des bottes et des rues. Où sont les rires des enfants, l’avenir de demain ? perdus, peut-être, dans ce labyrinthe sans fin.
Puissances lointaines, vos jeux sont complexes, mais la terre que vous foulez porte nos ancêtres. Entendez-vous les chants, les pleurs, les prières ? ou ne voyez-vous que l’éclat des pierres ?
Que l’aube se lève, sur la terre oubliée, que la lumière perce, la canopée. Que les ombres reculent, et que le jour advienne, pour que la Centrafrique, enfin, se souvienne.
Par Alain Nzilo
Directeur de publications
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