Centrafrique : bref blocage de circulation sur l’avenue des martyrs par des ex-Seleka.

Publié le 18 mai 2019 , 8:21
Mis à jour le: 18 mai 2019 8:21 pm
Phot d’illustration des affrontement à Bangui en 2015. Credit photo : Corbeaunews.

 

Bangui (Centrafrique) – Plusieurs dizaines des ex-combattants de la Seleka basée au camp BAAL ont bloqué momentanément les circulations sur l’avenue des martyrs pour protester contre l’arrestation de l’un de leur par la gendarmerie nationale.

 

La scène s’est produite ce samedi 18 mai 2019 vers la fin de la journée devant l’hôpital Communautaire à Bangui, a-t-on appris d’une source sécuritaire.

 

D’après la même source,tout a commencé par une tentative d’installation anarchique d’un kiosque aux abords de l’avenue des Martyrs par un jeune commerçant que les ex-combattants rebelles, qui ont aussi leurs cabanes à côté, n’ont pas autorisé.

 

Profitant de l’absence de leur nouveau voisin, les ex-rebelles auraient cassé la porte de son kiosque pour tout ramasser à l’intérieur.

 

Constatons les dégâts, le jeune propriétaire fait appel aux forces de l’ordre qui sont arrivées quelques minutes plus tard sur le lieu de l’incident. Mais l’affaire a très mal tourné entre eux et les ex-combattants rebelles qui ont sorti des armes blanches pour repousser les forces de l’ordre.

 

Les forces de l’ordre ont réussi à interpeller l’un de leur qui est actuellement en garde à vue à la gendarmerie.

 

Pendant ce temps, les ex-rebelles se sont rassemblés devant la concession de madame Zagui devant l’hôpital Communautaire pour bloquer toutes circulations sur l’avenue des martyrs afin d’exiger sa libération immédiate.

 

Finalement, la voie a été libérée une heure plus tard après les négociations entamées par le ministre de l’Intérieur Henri Wanzet Linguissara et le directeur général de la police Zokoué.

 

Ce comportement inadmissible de ces ex-combattants plonge non seulement depuis plusieurs mois tout le secteur de 36 et 200 villas dans le chaos, mais aussi celui du PK11   et PK12 dans lequel ils circulent chaque nuit dans leurs tenues militaires avec  des bérets rouges comme des soldats FACA en patrouille.

 

On se souvient encore de l’attitude de ces mêmes rebelles au PK11 au moment de l’accident  du véhicule d’escorte du ministre de l’Intérieur avec un taxi-moto où ils ont créé le désordre total pour demander une compensation financière après le renversement de leur commerce.

En tout cas la question de ces rebelles installés au cœur du centre-ville commence à inquiéter les Banguissois.

 

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