Centrafrique : attaque contre le village Ngoulaka, 600 bœufs emportés par les assaillants.

Publié le 29 juillet 2019 , 4:25
Mis à jour le: 29 juillet 2019 4:25 pm

Des rebelles de la Seleka en Centrafrique

 

Bambari (CNC) – alors que les premiers éléments d’informations concernant l’attaque des rebelles sur le village Ngoulaka le vendredi dernier, qui faisait état de 2 enfants pris en otage dans un premier temps, vient à nouveau de s’alourdir avec un nouveau bilan de 600 bœufs emportés et 25 bergers pris en otages, a-t-on appris des sources sécuritaires locales. 

 

Selon les mêmes sources, les 600 têtes des bœufs volés par les assaillants, y compris les 25 bergers pris en otages sont arrivés dans la nuit du samedi à dimanche au village Ndassima, une localité sous contrôle des éléments de l’UPC, située à environ 60 kilomètres de Bambari  dans la préfecture de la Ouaka, centre de la République centrafricaine.

Comme nous l’avions annoncé précédemment, le vendredi dernier, les assaillants, identifiés comme des rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), avaient pour objectif de mettre la main sur l’homme d’affaires Saleh. Comme par hasard, l’homme ne se trouvait pas sur place à son domicile au village Ngoulaka au moment de l’arrivée des assaillants. Évitant de rentrer bredouilles, les rebelles ont mis la main sur deux de ses enfants avant de localiser ses troupeaux de bœufs dans le secteur.

Prenant en otage les 25 bergers avec les 600 têtes des bœufs de l’homme d’affaires Saleh, ils exigent depuis samedi le versement d’une rançon de 10 millions de francs CFA avant que les bétails et les otages soient libérés.

Pendant ce temps, à Bambari, des vois s’élèvent pour demander au chef rebelle Ali Darassa de mettre la pression sur les assaillants afin que les otages soient libérés au plus vite possible. Mais depuis lors, l’homme ne répond plus au téléphone, son portable est éteint.

Contacté à son tour, son conseiller politique, porte-parole de l’UPC, Monsieur Moussa Aliou déclare que son chef Ali Darassa serait en déplacement à Ippy et que lui, il n’a aucune idée sur les identités des assaillants.

Une version très contestée à Bambari, du moment où les ravisseurs, qui se trouvent présentement dans une localité contrôlée par des éléments de l’UPC, ont en leur possession un important nombre des bœufs et des armes.

Pour l’heure, les tractations sont toujours en cours pour tenter de libérer sans danger les 25 bergers ainsi que les 600 têtes des bœufs de l’homme d’affaires Saleh.

Par ailleurs, le chef rebelle Ali Darassa est aperçu ce lundi dans son véhicule sur l’axe Ippy-Bria. Ce qui confirme partiellement les allégations de son porte-parole qui indique que celui-ci n’est pas sur place à Gbokologbo.

 

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