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Captifs de l’enfer : Les victimes des prisons souterraines de Wagner

Captifs de l’enfer : Les victimes des prisons souterraines de Wagner

 

Les mercenaires de Wagner, ici au camp de Roux, se préparent à quitter le pays après la rébellion de Wagner en Russie
Les mercenaires de Wagner, ici au camp de Roux, se préparent à quitter le pays après la rébellion de Wagner en Russie. CopyrightCNC

 

Bangui, 09 février 2024 (CNC) – Au cœur des ténèbres de la République centrafricaine se cachent les sinistres prisons souterraines du groupe Wagner. Ces installations clandestines, dissimulées sous terre, sont devenues le symbole de la terreur et de l’oppression pour ceux qui y sont enfermés. 

  

Dans l’obscurité étouffante de ces cachots souterrains, les victimes de Wagner endurent des souffrances indicibles, privées de leur liberté et de leur dignité humaine. Leurs voix étouffées sous une cagoule, résonnent comme des échos de désespoir, appelant à la lumière de la justice et à la fin de leur calvaire. Explorons les profondeurs de ces prisons clandestines et découvrons les récits poignants des captifs de l’enfer, victimes des pratiques inhumaines du groupe Wagner. 

  

Dans les villes de provinces en République centrafricaine telles que Mbrés, Bangui, Kabo, Kaga-Bandoro et Berberati, les activités souterraines du groupe Wagner ont révélé un sombre chapitre de violations des droits de l’homme. Les témoignages des détenus révèlent un tableau effroyable de souffrance et d’injustice dans les prisons clandestines de ce groupe de mercenaires. 

  

Les détenus, comme celui de Mbrés, Ibrahim Mouctar, ont partagé des récits poignants de leur détention, évoquant des conditions de vie inhumaines et la terreur constante qui règne dans ces souterrains sinistres. Pour eux, chaque jour est une lutte pour la survie, où même le simple acte de respirer devient un défi dans l’obscurité étouffante de leur cellule. 

  

À Bangui, un autre détenu de Wagner au camp de Roux décrit le centre de détention comme une version sauvage de Guantanamo, où les droits fondamentaux sont bafoués et l’espoir est un souvenir lointain. Ces témoignages dépeignent un tableau troublant de l’impact dévastateur des pratiques du groupe Wagner sur la vie de ces centrafricains. 

  

Dans ces zones reculées, loin des regards du monde, les mercenaires de Wagner ont érigé leurs bastions de terreur, transformant des villes paisibles en théâtres d’horreur. Les cris étouffés des détenus résonnent dans l’obscurité, témoignant de l’inhumanité de leurs conditions de vie et de la nécessité urgente d’une action internationale pour mettre fin à ces abus. 

  

Face à ces révélations choquantes, la communauté internationale ne peut rester passive. Des mesures concrètes doivent être prises pour traduire en justice les responsables de ces atrocités et mettre fin à l’impunité qui règne dans ces régions reculées. 

  

En intégrant ces témoignages dans notre compréhension de la situation, nous sommes confrontés à l’urgence d’une action collective pour mettre fin à ces violations des droits de l’homme. Leur souffrance ne peut rester invisible et leur voix doit être entendue, afin que justice soit rendue et que les responsables répondent de leurs actes devant la loi. 

  

Pour Gustave : « Dans un monde où l’obscurité menace de submerger la lumière, il est de notre devoir moral de nous lever contre l’injustice et de défendre les droits fondamentaux de tous les centrafricains, où qu’ils se trouvent dans le pays », déclare Gustave, ajoutant qu’en unissant nos voix et en agissant de concert, nous pouvons apporter un changement significatif et restaurer la dignité et la justice pour ceux qui en ont été privés. 

  

En réalité, les récits poignants des détenus des prisons souterraines du groupe Wagner en République centrafricaine mettent en lumière l’ampleur de l’horreur et de la souffrance qui règnent dans ces antres de l’inhumanité. Ces témoignages déchirants sont des rappels poignants de la nécessité urgente d’une action internationale pour mettre fin à ces violations flagrantes des droits de l’homme. 

  

Il est impératif que la communauté internationale se lève contre l’injustice et la tyrannie, et qu’elle exige des comptes aux responsables de ces atrocités. Les victimes méritent justice et réparation, et il est de notre devoir moral de nous unir pour mettre fin à ces abus odieux. 

  

En unissant nos voix et en agissant de concert, nous pouvons apporter un changement significatif et restaurer la dignité et la justice pour ceux qui en ont été privés. Nous devons nous engager à ne jamais oublier les victimes des prisons souterraines de Wagner et à continuer de lutter pour un monde où les droits de l’homme sont respectés et protégés pour tous, sans exception. 

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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