Léa Koyassoum Doumta reconnait n’avoir pas rempli toutes les conditions pour organiser la conférence de presse.
C’est plus d’une heure après l’heure prévue pour la conférence de presse que Léa Koyassoum Doumta va faire son apparition sans la salle de l’hôtel Somatel de Douala. Non pas pour cet entretien avec les hommes de médias présents, mais, pour expliquer les raisons de ce retard, et les informer que la conférence de presse n’aura plus lieu.
«La conférence de presse ne pourra plus se tenir. A cause d’une panne d’avion, je n’ai pas pu arriver à temps pour m’entretenir avec les autorités administratives. Je suis en train de m’entretenir avec elles depuis le matin afin de leur expliquer le pourquoi de cette conférence de presse», a expliqué Léa Koyassoum Doumta hier, lundi, 07 juillet 2014. Elle a par la suite rejoint les autorités en charge de la sécurité dans la ville de Douala pour la suite de leur entretien.
Pourtant, l’objet de la conférence de presse était clair. Il s’agissait de parler du «cycle de coups d’Etats en Rca et les conséquences sur la population». Celle qui est par ailleurs présidente intérimaire du Parti de l’unité nationale s’oppose à la situation de guerre qui s’est installée en République centrafricaine depuis cinq décennies. A en croire cette dernière, le pays a déjà été victime de 15 coups d’Etats dont 6 réussis. Une situation qui a des conséquences multiples sur les populations et la stabilité du pays.
Cependant, poursuit-elle, «les populations ont commencé à mieux se porter. Toute fois, celles qui vivent dans l’arrière pays sont encore entre les mains des miliciens. Heureusement, pour l’heure, le Cnt a contribué à installer les membres de l’Autorité nationale des élections (organe chargé de l’organisation des élections en Rca) ; ils ont déjà prêté serment et sont à l’œuvre pour organiser les élections», indique Léa Koyassoum Doumta qui rassure que son pays retrouvera peu à peu la paix.
Par: Mutation