Berberati : La Menace Mortelle d’un Soldat FACA Planant sur un Journaliste
Dans la préfecture de la Mambéré-Kadéi, un coup de téléphone suffit pour plonger un homme dans un abîme de peur ». Ce n’est pas le début d’un roman policier, mais le témoignage glaçant d’un journaliste à Berberati, sous la menace constante d’un soldat des Forces armées centrafricaines (FACA).
Un appel téléphonique qui résonne la peur
Lors d’une journée qui semblait ordinaire à la Radio Évangile Sinaï à Berberati, la quiétude fut brisée par la sonnerie aiguë d’un téléphone. Le journaliste, se préparant pour sa prochaine émission, répondit à l’appel d’un numéro Orange d’un inconnu avant d’être accueilli par une menace glaçante.
“Prépare-toi ; ton jour est déjà arrivé. Je vais te montrer ce que cela signifie d’être militaire”, avertit une voix agressive au bout du fil, indubitablement militaire dans son ton.
L’ombre du soldat sur Berberati
Ce n’était pas un incident isolé. Le même élément militaire, identifié comme membre des FACA, avait précédemment visité la station de radio, clarifiant ses intentions létales. Le journaliste, connu pour ses rapports francs sur les activités sécuritaires locales, était soudainement devenu une cible à abattre.
Échos de la communauté et des camarades
La menace s’est rapidement propagée dans la ville de Berberati, atteignant jusqu’aux oreilles de la hiérarchie militaire locale. Les collègues du journaliste à la station se sont ralliés autour de lui, offrant leur soutien et confirmant la gravité de la situation aux autorités.
“Nous connaissions les dangers de parler à Berberati”, remarqua un collègue du journaliste, “mais nous n’aurions jamais pensé que l’ombre assombrirait notre seuil”.
Cependant, la menace proférée contre le journaliste à Berberati a rapidement enflammé les réseaux sociaux, où une vague de réactions indignées s’est déversée. Les internautes ont exprimé leur colère et leur frustration face à l’impunité perçue des soldats FACA, contrastant leur comportement avec celui observé envers les mercenaires du groupe Wagner.
“Pourquoi s’en prennent-ils à un journaliste innocent et non aux mercenaires qui tuent et pillent nos familles ?”, interrogeait un commentaire virulent.
D’autres commentaires acerbes soulignaient la dualité de la force militaire, traitant les soldats de “femmes des Wagner” lorsqu’ils font face aux mercenaires, tout en se proclamant héroïquement militaires contre les civils désarmés. Cette tempête de critiques sur les plateformes digitales illustre le profond mécontentement populaire et le sentiment de trahison envers ceux censés protéger la nation.
À Berberati, la frontière entre devoir et danger s’estompe pour ceux qui osent parler. Alors que ce journaliste continue de naviguer sur son chemin périlleux, sa résolution à découvrir la vérité reste inébranlable, servant de rappel saisissant de la lutte continue pour la liberté d’expression face à l’oppression.
Par Bertrand Siri
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