Bangui : une fillette de 10 ans victime d’une agression sexuelle d’un Colonel de la FACA

Publié le 27 mai 2016 , 4:22
Mis à jour le: 27 mai 2016 4:27 pm

(Corbeau News Centrafrique)

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Bangui : une fillette de 10 ans victime d’une agression sexuelle

d’un Colonel de la FACA

 

Bangui, (C.N.C), 28-05-2016

 

Les faits se sont déroulés il y’a environ trois mois au quartier Benz-Vi dans le 5ème arrondissement de Bangui. Un fait totalement inédit que beaucoup des personnes ont des difficultés à y croire.
Un Colonel de l’armée centrafricaine communément appelée FACA et détaché au Cabinet de l’ancienne Présidente de la transition, n’ayant pas honte par rapport à son âge et son rang social, aurait commis un crime sexuel digne d’un film d’horreur. Marié à une femme de son âge légalement, le Colonel, en plus de prendre la maison familiale de sa belle famille comme le lieu de sa résidence principale, profite de l’absence de sa femme et de son beau frère qui est le père biologique de la victime, pour attirer sa proie facile qui est une mineure de 10 ans dans sa chambre.
Dans sa chambre, le Colonel aurait sorti tout un arsenal des gadgets et un lot des billets de Banque afin de corrompre sa proie pour un rapport sexuel en vain. Devant le refus de la petite, le Colonel l’a pris de force et l’a violé. Au retour du marché, la tante de la victime étant la marie du Colonel, a constaté une perte de sang et sur le lit conjugal que le Colonel a tenté de nettoyer en vain, et sur le slip de la victime. Pressée de dire la vérité, la victime a finalement tout expliqué à ses parents. Le père de la victime qui travaillait à Bambari serait de retour actuellement à Bangui. Et selon nos sources, une plainte a déjà été déposée à la Gendarmerie par des ONG internationales chargées de la protection des enfants. Malgré le crime qu’il aurait commis, le Colonel n’a cessé de se glorifier que rien ne peut lui arriver.
Voilà comment se comportent certains des officiers supérieurs. Un acte généralement commis par les soldats du rang et sanctionné comme tel, les officiers qui sont censés être des exemples pour leurs éléments se comportent maintenant ainsi. Les réformes promises par les Nations-Unies doivent ténue comptent de tous ces paramètres afin que la République centrafricaine détienne une armée digne de ce nom.

Bangui, Gisèle Moloma pour CNC

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