La Réhabilitation des Routes à Bangui Dévoile une Énorme Arnaque Gouvernementale
Le goudron de mauvaise qualité utilisé pour la réhabilitation des routes à Bangui expose une énorme arnaque gouvernementale. Les citoyens se plaignent de la dégradation rapide des routes, accusant les autorités de détourner les financements pour des travaux bâclés et inefficaces.
Bangui, 25juin 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Un Laxisme de Longue Date.
Depuis près de neuf ans, le gouvernement centrafricain n’a entrepris aucune réhabilitation significative des infrastructures routières et des ponts, malgré les critiques croissantes de la population. Face à cette pression, les autorités, avec l’aide de la Banque mondiale et d’autres partenaires financiers, ont lancé des projets de réhabilitation. Cependant, ces initiatives se révèlent être de véritables arnaques, aggravant encore la situation.
La Réhabilitation des Routes à Bangui : Une Arnaque Gouvernementale.
Les récentes réhabilitations des routes à Bangui ont révélé une arnaque monumentale du gouvernement centrafricain. Les autorités ont utilisé un goudron de seulement trois à cinq centimètres d’épaisseur, insuffisant pour garantir la durabilité des routes. Cette mince couche de goudron se dégrade rapidement, soulevant des poussières et créant des trous dès le passage des premiers véhicules.
Dégradation Rapide des Routes.
Les routes à Bangui, censées être réhabilitées pour améliorer la circulation, se détériorent presque immédiatement après les travaux. Les conducteurs et les piétons se plaignent de la mauvaise qualité du goudron, qui non seulement soulève des poussières, mais expose également les usagers à des risques d’accidents. « Mon véhicule s’abîme constamment à cause des nids-de-poule qui réapparaissent à peine quelques jours après les travaux », témoigne un usager mécontent.
Avenue Konjugo : Exemple Flagran de l’Arnaque.
L’avenue Konjugo dans le deuxième arrondissement de Bangui est un exemple flagrant de cette arnaque gouvernementale. Réhabilitée récemment, cette route devait améliorer la circulation, mais les résultats sont désastreux. « Les travaux ont été bâclés. Le goudron est si mince que des trous apparaissent déjà, et la poussière soulève des nuages à chaque passage de véhicule », explique un habitant du quartier.
Les usagers de l’avenue Konjugo sont particulièrement frustrés. Joseph Noumangheri, un conducteur régulier, partage son désarroi : « Je me réjouissais de voir cette route enfin réhabilitée, mais la qualité des travaux est déplorable. Le goudron se détériore après chaque pluie, et il faut constamment éviter les trous. »
Détournement des Fonds Publics.
Les citoyens de Bangui accusent le gouvernement de détourner les fonds publics alloués à la réhabilitation des routes pour des projets personnels et lucratifs. Le manque de transparence et la mauvaise gestion des ressources sont pointés du doigt. « Les autorités prétendent avoir fait des travaux de qualité, mais en réalité, ils utilisent des matériaux bon marché et empochent le reste des financements », déclare un habitant en colère.
L’Impunité des Autorités.
L’inaction des autorités face à cette situation renforce le sentiment de méfiance et de frustration parmi la population. Malgré les plaintes récurrentes et les évidentes lacunes dans les travaux de réhabilitation, aucune mesure corrective n’est prise. « Nous sommes laissés pour compte, nos routes sont un danger public et le gouvernement ne fait rien pour remédier à la situation », ajoute un riverain exaspéré.
Conséquences pour les Usagers.
Cette arnaque gouvernementale a des conséquences directes sur la vie quotidienne des citoyens. Les déplacements deviennent difficiles et dangereux, et les coûts de réparation des véhicules augmentent. De plus, la mauvaise qualité des routes freine le développement économique local, décourageant les investissements et affectant les entreprises locales.
Une Nécessité de Réforme.
Le gouvernement centrafricain, en abandonnant ses responsabilités, expose les citoyens à des risques graves et compromet leur avenir. Les autorités doivent cesser de détourner les fonds publics et investir réellement dans l’infrastructure du pays, en assurant des travaux durables et transparents pour protéger la population et favoriser le développement économique.
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