Au PK13, Wagner sème la terreur : braquage, viols massifs des jeunes filles

0
21

Au PK13, Wagner sème la terreur : braquage, viols massifs des jeunes filles

 

Au PK13, Wagner sème la terreur : braquage, viols massifs des jeunes filles
Les mercenaires russes du groupe Wagner lourdement armé dans les russes de la capitale centrafricaine Bangui

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le 19 mars 2025, PK13 a sombré dans la terreur. Les mercenaires de Wagner ont braqué une buvette, emporté bières et chaises, puis violé des jeunes filles en masse, laissant un quartier pétrifié face à leur sauvagerie. Ce qui s’est déroulé cette nuit-là, à la sortie nord de Bangui, n’est pas un simple fait divers : c’est une attaque  d’une sauvagerie extrême contre la dignité humaine, un outrage qui résonne comme un cri dans le silence d’une ville abandonnée.

 

Tout a commencé vers 22h30. Un groupe de mercenaires russes du groupe Wagner, lourdement armés,   est arrivé à bord de leur gros véhicule militaire. Ils ont garé leurs engin dans un coin discret sur la rue Ndoutingaï, à l’abri des regards indiscrets, mais pas assez pour cacher leurs intentions. À quelques pas de là, sur la même rue Ndoutingaï, une petite buvette, un modeste bar-restaurant se trouve ici. Il  faisait vivre le quartier. Mais quelques minutes après leur arrivée sur place, ils sont allés forcer la porte d’entrée de cette buvette, brisant tout sur leur passage. Ils ont saisi des chaises plastics, pillé des dizaines de bouteilles d’alcool :  des bières, des spiritueux, tout ce qui leur tombait sous la main. Puis, tranquillement, ils se sont installés sur les sièges volés à côté de leur véhicule, à la vue de tous, pour boire leur butin. Un vol assumé, presque théâtral, réalisé sans la moindre gêne devant les passants.

 

Mais ce pillage n’était que le prélude à une horreur bien plus grande. Non loin de là, sur cette même rue, un poste de l’Office Central pour la Répression du Banditisme (OCRB) et une brigade de gendarmerie se dressent, symboles d’une autorité censée protéger la population. Pourtant, cette nuit-là, les policiers et gendarmes sont restés muets, figés dans une inaction inexplicable. Les habitants le savent : face aux Russes, personne n’ose bouger. Ces mercenaires, protégés par leur statut et leur puissance, agissent en toute impunité, comme s’ils étaient au-dessus des lois du monde, y compris celles de la République centrafricaine, intouchables.

 

Et ce n’est pas tout! Le pire était encore à venir. À quelques mètres de ce spectacle de pillage, près de l’ancien marché à bétail, un bar animé attire chaque nuit une foule de jeunes, hommes et femmes, jusqu’aux premières lueurs du matin. Parmi eux, des filles venues des quartiers voisins, comme PK12, pk11, Gobongo, voir plus loin pour danser, rire , ou tout simplement vivre dans cette galère qui frappe les centrafricains de plein fouet. Toutefois, certaines, faute de taxi-moto ou de moyen de transport, rentrent à pied dans l’obscurité. Elles ne pouvaient pas savoir qu’elles marchaient droit dans un guet-apens.

 

Les mercenaires, qui connaissent parfaitement cette rue, avaient tout prévu. Postés stratégiquement, ils ont attendu leur moment. Une à une, ils ont intercepté ces jeunes femmes venues pour  danser dans ce bar.  Ils les arrachent à la nuit pour les soumettre à une violence inouïe. Des viols sexuel, massifs, répétés, brutaux. Pas un seul crime, mais une rafle organisée, une prédation méthodique. Une fille, entourée par plusieurs hommes, parfois impossible de compter combien. Puis une autre, et encore une autre. Ils les ont prises de force, les ont déshumanisées, les ont laissées brisées, tandis que d’autres passaient pour recommencer. Un cauchemar sans fin, sous le ciel du pays de Boganda, à quelques pas d’une gendarmerie qui n’a rien tenté de s’interposer.

 

Ce qui rend cette tragédie encore plus insupportable, c’est le silence assourdissant des forces de l’ordre. Les gendarmes, les policiers, tous étaient là, à portée de voix. Ils ont vu, ils ont su, mais ils n’ont rien fait. Pourquoi ? Parce que ces bourreaux sont russes, des mercenaires de Wagner, une force qui terrorise le pays depuis trop longtemps sous prétexte de “sécurité”. Une force qui pille, viole et tue, sans jamais rendre de comptes. Les habitants murmurent entre eux, terrifiés mais révoltés : comment peut-on laisser des femmes être massacrées ainsi, en plein jour ou dans l’ombre de la nuit, sans que personne ne lève le petit doigt ?

 

Jusqu’à une heure du matin, ces hommes ont continué leurs exactions. Ils ont bu, ils ont volé, ils ont violé, puis ils sont repartis calmement vers leurs bases, laissant derrière eux des vies détruites et un quartier sous le choc. Ce n’est qu’au petit matin, vers 6 heures, que les habitants ont osé sortir, constater les dégâts, échanger des regards incrédules. Les chaises éparpillées, les bouteilles vides, les cris étouffés dans les mémoires – et surtout, ces filles, ces sœurs, ces filles, qui ne seront plus jamais les mêmes.

 

Ce drame n’est pas une simple bavure. C’est la signature de Wagner, ce groupe de mercenaires qui, sous couvert d’accords avec le Président Touadera, répand la terreur au lieu de la paix. Ils ne protègent pas : ils pillent. Ils ne sécurisent pas : ils violent. Leur présence est une malédiction pour les Centrafricains, un poison qui gangrène le pays. Chaque chaise volée, chaque bouteille arrachée, chaque corps profané est une insulte à la dignité d’un peuple déjà meurtri par des années de conflits.

 

Et que dire de ces jeunes femmes, ces victimes innocentes piégées dans une embuscade abjecte ? Leur douleur est indicible, leur humiliation infinie. Elles n’avaient rien demandé, si ce n’est rentrer chez elles après une soirée. Leur seul tort ? Être nées dans un pays où la justice est bâillonnée, où des étrangers armés dictent leur loi perverse. On ne peut qu’imaginer leur détresse, leurs larmes, leurs corps tremblants dans la nuit, tandis que leurs agresseurs riaient, buvaient, passaient à la suivante.

 

Pour les centrafricains, il est temps que cela cesse. Il est temps que le monde ouvre les yeux sur ce que Wagner fait en Centrafrique, sur cette barbarie qui n’a rien à envier aux pires heures de l’histoire. Les autorités centrafricaines doivent cesser de fermer les yeux, de trembler devant ces mercenaires. Les policiers et gendarmes, payés pour protéger, ne peuvent plus se cacher derrière leur peur. Et la communauté internationale ? Elle doit condamner, agir, exiger des comptes.

 

Pour les filles de PK13 et PK14, pour toutes celles qui ont souffert cette nuit-là, nous devons hurler notre colère. Leur calvaire ne peut pas rester un murmure dans les ruelles de Bangui. Il doit devenir un cri, un appel à la justice, une promesse que plus jamais elles ne seront abandonnées à la sauvagerie de ces hommes sans âme. Wagner n’a pas sa place ici. Ni aujourd’hui, ni demain. Que la lumière se fasse sur ces ténèbres, et que les coupables paient pour leurs crimes….

 

CONTACTER CORBEAU NEWS CENTRAFRIQUE

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Rejoignez notre communauté

Chaine officielle du CNC

Invitation à suivre la chaine du CNC

CNC Groupe 3

CNC groupe 4

CNC groupe le Soleil

Note : les deux premiers groupes sont réservés  uniquement aux publications officielles du CNC