Accord d’Alger : 5 ans après, le Mali toujours instable
Bangui ( République centrafricaine ) – La mise en oeuvre complète de l’accord signé en juin 2015 est retardée. De nouveaux groupes armés ont surgi entre-temps et l’action du gouvernement est à peine visible.
La signature de l’accord est intervenu après de longues négociations sous l’égide du pouvoir algérien. L’accord prévoit notamment de rétablir la paix au Mali par une décentralisation soutenue, la création d’une armée reconstituée intégrant les anciens groupes armés signataires, et des mesures de développement économique spécifiques au Nord du pays, le tout appuyé par un effort de dialogue, de justice et de réconciliation nationale./////////////.
Dès sa signature, l’accord a permis, selon l’analyste Bréma Ely Dicko, “de réduire la quantité d’armes en circulation, et aux différentes parties au conflit, de s’entendre sur unla voie à suivre”./////////////.
Le Mali toujours à la recherche de la paix/////////////.
Or cinq ans après, cet accord “n’a pas permis de ramener la paix au Mali”, regrette cet expert. “Au contraire, le chammp de l’insécurité s’est étendue”, affirme le sociolgue et enseignant chercheur à l’université de Bamako./////////////.
L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali a été signé entre le gouvernement malien et deux coalitions de groupes armés issus du nord du pays à savoir la Plateforme, alliée au gouvernement, et la Coalition des mouvements de l’Azawad (CMA), fédération de mouvements entrés en rébellion contre l’Etat./////////////.
La signature du document a été parrainée par la communauté internationale qui continue d’assister le gouvernement de Bamako, pour que celui-ci puisse reprendre le contrôle du territoire national et redéployer l’administration publique./////////////.
Pour le groupe de recherches et d’analyse des conflits, International crisis group (ICG), “il y a un calme précaire au Mali dont il ne faut pas se satisfaire”.
Avec DW français