RCA : attaque de Besson, les députés exigent le limogeage du ministre Wanzet et l’arrestation de Sidiki Abass.

Hémicycle de l'assemblée nationale centrafricaine le 29 novembre 2019. Crédit photo : Corbeaunews.
Hémicycle de l’assemblée nationale centrafricaine le 29 novembre 2019. Crédit photo : Corbeaunews.

 

Bouar, République centrafricaine, 25 juin (Corbeaunews-Centrafrique ) – Sur l’initiative des députés, la cérémonie d’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale a été boycottée ce jeudi 25 juin 2020. Ils exigent l’arrestation immédiate du chef rebelle Abass Sidiki et le limogeage du ministre de sécurité publique, le général de division  Henri Wanzet Linguissara. Mais qu’en est-il pour la ministre de la Défense et du chef d’État major des armées ?

 

Si l’attaque meurtrière contre une patrouille des soldats FACA ce dimanche 21 juin dans la localité de Besson n’a pas ému le pouvoir de Bangui, les députés centrafricains, quant à eux, n’ont pas du tout apprécié ce silence complice des autorités centrafricaines.

Ce jeudi 25 juin, lors de la cérémonie d’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, les députés de l’Ouham-Péndé et de l’opposition sont sortis de l’hémicycle avant le discours du Président de l’Assemblée nationale, puis celui du Premier ministre Firmin NGRÉBADA. Suivis par d’autres députés de la majorité, ils exigent l’arrestation immédiate du chef rebelle Abass Sidiki, chef d’État major de 3R (Retour, réclamation et Réhabilitation), auteur présumé de l’attaque contre une patrouille des soldats FACA dans la localité de Besson, au nord-ouest de la République centrafricaine. Et ce n’est pas tout. Les députés exigent également le limogeage du ministre de la sécurité publique, le général de division Henri Wanzet Linguissara.          Mais qu’en est-il pour la ministre de la défense et du chef d’État major des forces armées centrafricaines ?

Justement, c’est la question que tout le monde se la pose depuis la dernière attaque de 3R contre les FACA le dimanche dernier à Besson, au nord-ouest,  où aucun représentant du ministère de la défense ou de l’État major des armées  s’est présenté sur le lieu de l’attaque pour remonter le moral des soldats endeuillés.

Affaire à suivre…

 

Gervais Lenga

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