À Bangui,  en plein camp Kassaï, un sous-officier de l’armée nationale a été  froidement abattu

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À Bangui,  en plein camp Kassaï, un sous-officier de l’armée nationale a été  froidement abattu

 

À Bangui, en plein camp Kassaï, un sous-officier de l’armée nationale a été froidement abattu
agents forestiers en formation au camp Kassaï dans le septième arrondissement . Photo CNCScreenshot

 

Rédigé le 28 octobre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

Un sous-officier de l’armée nationale centrafricaine a été tué dans la nuit de dimanche à lundi au camp Kassaï, situé dans le 7ème arrondissement de Bangui. Le sergent a été abattu d’une balle dans le dos alors qu’il était parti pour acheter du café.

 

 

Les faits se sont déroulés dans un contexte de préparation du détachement militaire. Des soldats s’étaient regroupés au camp Kassaï avant de partir en détachement dans des villes de province. Alors que tous les soldats se sont regroupés au sein du camp Kassaï, le sergent, envie de boire du café,  a quitté le groupe pour aller prendre du café. C’est au moment du retour à la base qu’il a été abattu par balles dans le dos par un inconnu.

 

La balle a traversé son dos et est ressortie par la poitrine. Le sergent est tombé et est mort sur place. Son corps a été transporté à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire de Bangui.

 

Une enquête a été ouverte. Mais quelques heures après, un soldat s’est présenté à la gendarmerie. Il a reconnu les faits. Il dit que c’est lui qui a abattu son collègue.

 

On ne sait pas encore pourquoi. Est-ce qu’il a agi seul ? Quelles sont les raisons de ce meurtre ? A-t-il exécuté un ordre de quelqu’un ? L’enquête devra répondre à ces questions.

 

Le corps du sergent est depuis lundi matin à la morgue du CHU de Bangui.

 

Ce qui se passe dans l’armée centrafricaine dépasse l’entendement. Un soldat qui tire sur un autre soldat, ce n’est pas nouveau. Ça se passe régulièrement. Un soldat tire sur son chef et le tue. Ou le chef tire sur son soldat et le tue.

 

Il n’y a plus de respect dans l’armée des Wagner et de Touadera. Dans l’armée centrafricaine, il n’y a aucun respect de la hiérarchie. Il n’y a aucun respect des droits de l’homme. Il n’y a rien. Tout est désordre et chaos.

 

Affaire à suivre…

 

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