Bambouti : des soldats FACA désarmés par les casques bleus rwandais après une tentative de viol d’une fillette de 15 ans

Rédigé le 06 octobre 2025 .
Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC).
Des soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont été temporairement désarmés samedi dernier à Bambouti, à plus de 1600 km de Bangui, dans la préfecture du Haut-Mbomou, après avoir tenté de violer une fillette de 15 ans et menacé de tuer des civils.
Les faits se sont déroulés samedi dans la journée. Des soldats FACA détachés à Bambouti ont tenté de violer une fille de 15 ans, Viviane Mehinogote, habitant le quartier Gbaria. Aussitôt que la fille est revenue à la maison expliquer les faits à sa maman, la famille de la victime s’est rendue auprès de la MINUSCA pour dénoncer l’agression. Des membres de la famille ont également interpellé directement les soldats pour leur dire que leur comportement était inacceptable.
La réaction des militaires a été violente. Au lieu de reconnaître leur faute, ils se sont emportés et ont proféré des menaces de mort. Ils ont déclaré qu’ils ne salueraient plus personne et qu’ils allaient tuer des gens.
Face à ces menaces, les casques bleus rwandais de la MINUSCA sont intervenus rapidement. Ils ont procédé au désarmement des soldats FACA impliqués dans cette affaire. Sans leurs armes, ces militaires sont redevenus de simples civils vulnérables, privés de leur capacité de nuisance.
Le soir même, la situation a connu un rebondissement. La préfète du Haut-Mbomou, qui travaille entre Obo et Bambouti, se trouvait ce jour-là à Bambouti pour ses activités administratives. Les casques bleus rwandais ont alors restitué leurs armes aux soldats FACA en leur expliquant que la présence de la préfète nécessitait qu’ils assurent sa sécurité.
Mais les casques bleus ont posé une condition ferme : tout nouveau problème entraînerait des sanctions immédiates. Depuis samedi soir et tout au long du dimanche, la situation est restée calme à Bambouti.
La République centrafricaine a une armée sans éthique. C’est une vérité! Cette affaire dévoile en plus un problème au sein des FACA : le recrutement massif sans enquête de moralité et sans formation appropriée. Les mercenaires russes de Wagner forment ces soldats uniquement au maniement des armes, pas à l’éthique militaire ni au respect des populations civiles.
Le résultat est catastrophique : l’armée nationale est devenue un repère de bandits. Des militaires crapuleux, y compris des officiers, se comportent comme des criminels en uniforme. Ils violent, volent, menacent et terrorisent les populations qu’ils sont censés protéger.
À Bambouti, ces soldats ont tenté de violer une fillette en plein jour. Confrontés à la famille de leur victime, ils n’ont montré aucun remords. Au contraire, ils ont menacé de tuer des civils. Ce comportement traduit une absence totale de discipline militaire et de sens moral.
L’intervention des casques bleus rwandais a été nécessaire pour désarmer ces soldats voyous et protéger la population. C’est une humiliation pour les FACA : des militaires centrafricains désarmés sur leur propre territoire par des forces étrangères parce qu’ils constituent une menace pour leur propre population.
Cette situation n’est pas unique à Bambouti. Partout dans le pays, les populations se plaignent du comportement des soldats FACA. Les exactions se multiplient : viols, vols, racket, brutalités. Les militaires qui devraient incarner l’autorité de l’État et protéger les citoyens sont devenus une source de danger.
La formation dispensée par Wagner produit des tueurs, pas des soldats républicains. Ces mercenaires enseignent le maniement des armes mais ignorent l’éthique militaire, le respect des droits humains, la protection des civils. Ils forment une armée d’occupation, pas une armée nationale.
Le recrutement massif sans vérification des antécédents a permis à des délinquants et des criminels d’intégrer les FACA. Beaucoup de ces recrues n’ont aucune conscience professionnelle, aucun sens du devoir. Ils voient l’uniforme comme un moyen d’exercer un pouvoir sur les populations sans rendre de comptes.
Les autorités militaires ferment les yeux sur ces exactions. Les soldats impliqués dans des viols, des vols ou des violences ne sont presque jamais sanctionnés. Cette impunité encourage les comportements criminels au sein des FACA.
À Bambouti, ce sont des casques bleus étrangers qui ont dû intervenir pour protéger la population centrafricaine contre ses propres soldats. Cette situation est inacceptable. Elle montre l’échec total de la reconstruction de l’armée nationale sous la présidence Touadéra.
Les FACA doivent être réformées en profondeur. Il faut purger les rangs de tous les éléments criminels, établir une véritable formation éthique, sanctionner systématiquement les exactions et reconstruire une armée véritablement républicaine au service de la nation, pas une bande armée qui terrorise sa propre population.
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