Martin Ziguélé : “Dans l’Ouham-Pendé et Lim-Pendé, se soigner relève du miracle”

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Martin Ziguélé : “Dans l’Ouham-Pendé et Lim-Pendé, se soigner relève du miracle”

 

Martin Ziguélé : "Dans l'Ouham-Pendé et Lim-Pendé, se soigner relève du miracle"
Maternité de la sous-préfecture de Koui, dans l’oOuham-Pendé. CopyrightCNC

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le député de Bokaranga 3 dénonce l’absence totale de structures sanitaires dans ces préfectures.

 

Martin Ziguelé revient de mission dans l’Ouham-Pendé et Lim-Pendé avec un constat qui fait froid dans le dos. Le député de Bokaranga 3 a parcouru plusieurs localités de ces préfectures et ce qu’il y a découvert dépasse l’entendement : des populations entières privées de tout accès aux soins de santé.

 

À Loura, un “centre de santé” sans médicaments

 

Dans cette localité de 4 000 habitants, Martin Ziguelé  a visité ce qu’on appelle généreusement un “point de santé”. La réalité ? Deux pièces. Une pour les accouchements, l’autre pour les consultations. “Le problème, c’est qu’il n’y a aucun médicament”, explique le député lors de son passage sur Radio Guira FM.

 

Cette situation, Martin Ziguelé l’a retrouvée partout dans sa tournée. À Bokaranga, à Paoua, dans toutes ces localités de l’intérieur où l’État centrafricain semble avoir oublié qu’il y a des citoyens qui vivent, qui tombent malades, qui ont besoin de se soigner.

 

Un pays coupé en deux

 

Le député Martin Ziguelé  ne tourne pas autour du pot : “Nous avons deux Centrafrique”. D’un côté, Bangui et ses environs, où malgré les difficultés, on peut encore espérer trouver un médecin ou des médicaments. De l’autre, tout le reste du pays, abandonné à son sort.

 

“Quand vous tombez malade dans l’Ouham-Pendé ou Lim-Pendé, vous devez faire des centaines de kilomètres pour espérer vous soigner”, raconte Martin Ziguelé. Des kilomètres sur des routes souvent impraticables, avec l’angoisse de ne pas arriver à temps.

 

Les femmes et les enfants en première ligne

 

Cette situation touche particulièrement les femmes enceintes et les enfants. Les accouchements se font dans des conditions précaires, sans matériel médical adéquat. Les enfants développent des maladies qui pourraient être facilement soignées ailleurs, mais qui deviennent mortelles faute de traitement.

 

Martin Ziguelé  ne cache pas son indignation : “Comment accepter qu’en 2025, des Centrafricains meurent simplement parce qu’ils n’ont pas accès à un comprimé d’aspirine ?”.

 

Des solutions existent

 

Le député de Bokaranga 3 Martin Ziguelé  interpelle directement les autorités centrafricaines. Il demande des investissements dans les infrastructures sanitaires rurales et un approvisionnement régulier des centres de santé en médicaments de base.

 

“Ce n’est pas compliqué”, insiste-t-il. “Il faut construire de vrais centres de santé dans ces régions et s’assurer qu’ils ont les médicaments nécessaires. C’est une question de volonté politique“.

 

Martin Ziguelé  termine son intervention en rappelant une évidence : “La santé est un droit pour tous les Centrafricains, pas seulement pour ceux qui vivent à Bangui. Son message est simple : l’État doit assumer ses responsabilités envers toutes les populations, où qu’elles se trouvent sur le territoire national….

 

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