Bangui : La mafia des ateliers sur les droits humains sponsorisée par la MINUSCA se poursuit

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
À Bangui, la MINUSCA multiplie les ateliers coûteux sur les droits humains, ignorant la production industrielle de violations qui gangrène le pays à grande échelle commise par les mercenaires russes, les groupes armés et les soldats FACA.
Une industrie d’ateliers au service du vide
En République centrafricaine, où la misère et l’abandon sont devenus la norme, la MINUSCA, mission onusienne censée soutenir la reconstruction, s’est enfermée dans une logique absurde : financer à tour de bras des ateliers sur les droits humains, économiques, sociaux, culturels et environnementaux (DESCE). Ces réunions, comme celle organisée récemment à Bangui avec le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), se comptent par dizaines chaque mois. Leur coût, exorbitant, engloutit des fonds qui pourraient bâtir des routes, rénover des écoles ou équiper des hôpitaux. Pourtant, après une décennie de ce rituel, la Centrafrique reste un théâtre de désolation, où la production industrielle de violations des droits humains – insécurité alimentaire, violences basées sur le genre, absence d’éducation et d’infrastructures – prospère sans entrave.
Dans l’Ombella-Mpoko, notamment À Damara, à seulement 75 km de Bangui, le tableau est inquiétant. Félicité Kongaïna, vice-présidente du CESE, a décrit une localité asphyxiée : routes impraticables, écoles confiées à des « maîtres-parents » sans formation, économie locale paralysée par des barrières illégales, eau potable insalubre, et femmes privées d’accès aux champs par la violence. Ces maux, connus de tous, sont recyclés dans chaque atelier, sans qu’aucune action concrète n’en découle. Damara, village natal de la mère du président Touadéra, où ce dernier maintient une ferme prospère, incarne cet échec. Si une localité si proche de la capitale, liée au chef de l’État, est abandonnée, comment espérer mieux pour des régions comme Bambari ou Kaga-Bandoro ? La production industrielle de violations des droits humains se poursuit, imperturbable, sous le regard passif de la MINUSCA.
Per diems et rapports : le vrai moteur des ateliers
Ces ateliers, présentés comme des espaces de réflexion, sont en réalité une industrie à part entière, mais pas celle du progrès. Les participants, souvent motivés par les indemnités journalières – les fameux per diems, se réunissent pour reformuler des constats déjà établis. Les « solutions » proposées, comme des Comités de Veille Citoyenne ou des circuits de signalement des violations, ne sont que des coquilles vides, reprises d’événements passés sans jamais être appliquées. Pendant ce temps, la MINUSCA produit des rapports formatés pour ses supérieurs onusiens, dépeignant une activité frénétique qui masque une vérité crue : sur le terrain, rien ne change. Les communautés locales, elles, restent à l’écart, tandis que la production industrielle de violations des droits humains : des enfants privés d’éducation aux paysans bloqués par l’insécurité, continue de tourner à plein régime.
Des fonds détournés des besoins vitaux
La Centrafrique a un besoin urgent d’investissements concrets : des routes pour relier les régions, des écoles pour former une génération capable de relever le pays, des ponts pour dynamiser les échanges, des centres de santé pour sauver des vies. Une seule route entre Bangui et Damara, ou la réhabilitation d’une école, coûterait moins cher qu’une année d’ateliers. Pourtant, la MINUSCA s’obstine à privilégier des initiatives éphémères, dilapidant des ressources qui pourraient briser le cycle de la misère. Cette obsession pour les réunions, déconnectée des réalités, est une trahison des espoirs centrafricains. Chaque atelier financé est un clou de plus dans le cercueil d’un pays où la production industrielle de violations des droits humains : absence d’accès à l’eau, à l’éducation, à la sécurité, s’intensifie sans relâche.
Une complaisance face à un pouvoir défaillant
Le CESE, partenaire de la MINUSCA, se limite à émettre des recommandations que le gouvernement le sait très bien d’ailleurs. Le président Touadéra alias Baba Kongoboro, dont le mandat rime avec un effondrement continu, n’est jamais interpellé par la MINUSCA sur l’état catastrophique du pays. Les autorités, tout comme la mission onusienne, savent que l’État est absent, que l’économie est exsangue, que les services publics n’existent pas. Mais cette vérité, répétée dans chaque atelier, ne mène à rien. Pourquoi la MINUSCA, censée être un acteur de changement, ferme-t-elle les yeux sur l’inaction du pouvoir ? Cette passivité renforce la production industrielle de violations des droits humains, laissant un peuple sans voix face à un système qui le broie.
Un sursaut ou la complicité dans l’abîme
La Centrafrique n’est plus un pays au sens classique ; elle est un espace où la production industrielle de violations des droits humains a remplacé toute forme de gouvernance. Les ateliers de la MINUSCA, avec leurs promesses creuses et leurs budgets faramineux, sont une insulte à une population qui survit dans des conditions inhumaines. La mission onusienne doit cesser ce divertissement financier, réorienter ses fonds vers des projets tangibles : routes, écoles, sécurité, et exiger des comptes du gouvernement. Sans ce virage, la MINUSCA restera complice d’un système qui, sous couvert de droits humains, perpétue l’agonie d’un peuple. La production industrielle de violations des droits humains ne s’arrêtera pas par des réunions ; elle exige des actes….
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