“Personne ne peut faire la force à l’État” : Les menaces de l’ex-détenu Balalou contre les miliciens Azandé

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, l’ex-détenu Maxime Balalou, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement centrafricain, a lancé une déclaration explosive qui risque d’amplifier la tension dans le Haut-Mbomou.
“Personne ne peut imposer à l’État, quoi que ce soit. Le monopole de violence appartient à l’État”. Ces mots, prononcés avec l’arrogance d’un voyou en col blanc, ne sont pas une simple affirmation d’autorité : ils sont une menace de guerre contre une région déjà à feu et à sang. Alors que les milices Azandé exigent le retrait des FACA et des forces russes, l’ex-détenu Maxime Balalou choisit l’escalade plutôt que le dialogue, révélant l’incompétence d’un gouvernement prêt à sacrifier la paix pour imposer sa domination. Avec cette rhétorique belliqueuse, l’ex-détenu Maxime Balalou ne résout pas la crise du Haut-Mbomou : il l’envenime, au péril de la population.
Une menace autoritaire qui attise les flammes
L’ex-détenu Maxime Balalou n’a pas hésité à brandir le spectre de la violence étatique, comme tout le monde le sait, avec le soutien des Wagner, pour écraser les revendications dans le Haut-Mbomou . “S’ils ne veulent pas revenir à la raison, l’État va jouer son rôle pour protéger la population”, a-t-il tonné, ajoutant que “le monopole de violence appartient à l’État”. Cette rhétorique pathétique est une provocation directe envers les communautés Zandé, qui, irritées par la présence russes et les abus des FACA, demandent un retrait simplement des Wagner et des soldats FACA. Loin de chercher l’apaisement, l’ex-détenu Maxime Balalou jette de l’huile sur le feu, transformant une crise sécuritaire en un affrontement idéologique où l’État s’arroge le droit d’écraser toute dissidence.
Cette posture est d’autant plus scandaleuse qu’elle ignore les racines profondes du conflit. Les tensions dans le Haut-Mbomou ne sont pas simplement le fait de “manipulations politiques”, comme l’ex-détenu Maxime Balalou le prétend avec mépris. Elles reflètent des griefs communautaires, des frustrations économiques et un sentiment d’abandon par un gouvernement défaillant. En réduisant ces revendications à une question d’ordre public, l’ex-détenu Maxime Balalou expose son incompétence crasse et son incapacité à comprendre les dynamiques sociales de la région. Ses menaces de “rencontrer” ceux qui défient l’État risquent de pousser les milices à durcir leur position, plongeant le Haut-Mbomou dans un cycle de violence incontrôlable.
Une hypocrisie déguisée en patriotisme
L’ex-détenu Maxime Balalou tente de draper son autoritarisme dans le manteau de la souveraineté nationale. “Le Haut-Mbomou fait partie de la République centrafricaine”, a-t-il martelé, rejetant les accusations d’ingérence comme “une expression qui sort d’où”. Mais cette rhétorique patriotique est une façade hypocrite. Si le Haut-Mbomou est bien centrafricain, pourquoi ses habitants se sentent-ils si peu représentés par un gouvernement qui répond à leurs plaintes par la force ? Pourquoi l’ex-détenu Maxime Balalou refuse-t-il d’ouvrir un dialogue avec les leaders communautaires, préférant brandir le “monopole de la violence” comme seule réponse ?
Cette hypocrisie atteint son paroxysme lorsqu’il évoque les “grandes oreilles” de l’État, une allusion menaçante à une surveillance omniprésente. “Vous pensez que l’État ne sait pas ?”, a-t-il lancé, insinuant que toute opposition est traquée et sera punie. Cette rhétorique digne d’un régime policier révèle le vrai visage de l’ex-détenu Maxime Balalou : un ministre qui préfère intimider plutôt que gouverner, un opportuniste qui utilise la crise du Haut-Mbomou pour renforcer l’image d’un État fort avec le soutien de Wagner, au mépris des vies humaines en jeu. En ignorant les appels à la négociation, il trahit les principes de cohésion nationale qu’il prétend défendre.
Un échec sécuritaire masqué par la répression
Les déclarations de l’ex-détenu Maxime Balalou ne peuvent masquer l’échec patent du gouvernement à stabiliser le Haut-Mbomou. Malgré la présence des FACA, des forces russes et de la MINUSCA, les violences persistent, alimentées par un sentiment d’injustice et d’exclusion. L’ex-détenu Maxime Balalou évoque un “travail qui se fait en interne pour ramener la paix,” mais où sont les résultats ?
Plutôt que de reconnaître cet échec, l’ex-détenu Maxime Balalou accuse des “manipulations politiques” et des “ennemis de la paix” sans jamais fournir de preuves. Cette rhétorique vague est une tactique éculée pour délégitimer les revendications légitimes et justifier une répression accrue. En refusant de s’attaquer aux causes profondes du conflit – comme la marginalisation économique ou les tensions intercommunautaires, l’ex-détenu Maxime Balalou condamne le Haut-Mbomou à une escalade inévitable. Sa promesse que “ceux qui veulent se mettre en marge de l’autorité de l’État vont rencontrer la justice” n’est pas une solution : c’est une déclaration de guerre.
Une incompétence qui menace la cohésion nationale
L’ex-détenu Maxime Balalou, avec son passé trouble et son arrogance, incarne l’incompétence d’un gouvernement incapable de construire la paix. En qualifiant le Haut-Mbomou de “république à part” avec un sarcasme malvenu, il montre son mépris pour les aspirations des populations locales. “Vous parlez de quelle ingérence ?”, a-t-il raillé, comme si les griefs des habitants étaient des caprices. Cette condescendance est révélatrice d’un ministre déconnecté, plus soucieux de flatter le régime de Touadéra que de résoudre une crise qui déchire le pays.
Pire encore, l’ex-détenu Maxime Balalou échoue à proposer une vision pour le Hombomu. Où sont les initiatives pour relancer l’économie locale ? Où sont les programmes pour réconcilier les communautés divisées ? Au lieu de cela, il se contente de menacer, renforçant l’image d’un gouvernement autoritaire qui ne sait répondre qu’avec des bottes et des fusils, mais pas avec son armée, mais sur l’appui des mercenaires russes. Cette approche est non seulement inefficace, mais dangereuse : elle risque d’aliéner davantage une région déjà à cran, menaçant la fragile cohésion nationale que l’ex-détenu Maxime Balalou prétend défendre.
Un pyromane au pouvoir
Les menaces de l’ex-détenu Maxime Balalou, avec son “monopole de la violence” et ses “grandes oreilles,” ne sont pas une solution pour le Haut-Mbomou: elles sont une provocation qui risque d’embraser la région. En choisissant la répression au lieu du dialogue, l’ex-détenu Maxime Balalou prouve son incompétence et son mépris pour un peuple en quête de paix….
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