Touadéra 2025 : La population de Ouango-Bangassou, prisonnière d’une propagande éhontée ?

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Le spectacle continue au Pays de Boganda, pays de Zo Koé Zo, et il est franchement écœurant. À Ouango-Bangassou, une ville du sud-est du pays, située à environ 800 kilomètres de la capitale, on nous raconte fièrement qu’une foule de 5 000 personnes a défilé pour supplier, et bien sur supplier Faustin-Archange Touadéra de rempiler un troisième mandat en 2025. Une marche soi-disant née du cœur du peuple, pure comme une goutte de pluie. Mais qui avale encore ces sornettes ? Ça sent le coup monté à plein nez, une combine grossière d’un régime aux abois qui s’accroche au pouvoir comme un naufragé à une planche pourrie.
Le député Rodrigue Ivan Sialo, fidèle toutou du président, a le culot de parler de paix et de sécurité ramenées par Touadéra. Dix ans ! Dix ans que ce type trône à la tête du pays, et qu’est-ce qu’on a récolté ? Rien du tout ! Des routes qui s’effondrent au premier orage, des écoles où les gamins s’assoient par terre, des hôpitaux où on meurt faute d’aspirine. La paix, vraiment ? C’est une blague, une fable vendue avec des billets distribués sous le manteau au marché. Oui, Touadéra sort l’argent – notre argent, pillé dans les caisses publiques – pour payer des pauvres types et leur faire brandir des pancartes. Et Rodrigue Ivan Sialo, ce vendu, ose prétendre que les gens respirent mieux sous ce règne ?
Ouvrez les yeux : où est cette fameuse paix dont il parle ? Les Wagner qui tuent et torturent? Les groupes armés font encore la loi dans les brousses, les coupeurs de route tranchent des gorges, les gosses crèvent de fièvre pendant que les grosses têtes du pouvoir s’achètent des palais à l’étranger. La sécurité ? Elle existe juste pour les poches des ministres, gavées par des détournements qui coulent à flots. Des projets bidons, des millions qui disparaissent, des promesses jetées en pâture aux bailleurs pendant que le peuple ramasse les miettes. Voilà le grand œuvre de Touadéra que Rodrigue Ivan Sialo chante à tue-tête : un pays saigné à blanc, un chaos qui pue la mort et la magouille.
Cette marche à Ouango-Bangassou, ce n’est pas un élan populaire, c’est une farce payée cash. Les gens n’ont pas défilé par envie, mais parce qu’ils n’ont rien dans le ventre et qu’on leur a glissé quelques billets pour jouer le jeu. Touadéra et sa clique ont fait de la RCA un terrain de jeu sordide où les miséreux sont des pions, forcés d’applaudir un président qui les écrase depuis dix ans. Le bilan ? Des vols en pagaille, des caisses vidées, des meurtres en silence. Pas de piège, dites-vous ? Le piège, c’est Touadéra lui-même, un vautour qui déchiquette le pays et laisse les os aux chiens.
Et Rodrigue Ivan Sialo, ce député qui parade comme un paon, pense-t-il vraiment qu’on va gober ses balivernes ? Ses histoires larmoyantes sur une « dynamique » retrouvée ne cachent ni les corps dans les fossés ni les villages en cendres. Il nous prend pour des imbéciles, mais le peuple n’est pas dupe. Il sait que cette marche n’est qu’une pièce de théâtre minable, montée avec notre propre argent pour faire passer Touadéra pour un héros. Un héros ? Plutôt un bourreau qui étouffe le pays sous son poids !
En 2025, Touadéra veut encore nous tenir en laisse. Mais la RCA n’est pas son joujou personnel, ni la cour de récréation de ses larbins comme Rodrigue Ivan Sialo. Ce pays mérite autre chose qu’un chef qui achète des foules pour camoufler son vide absolu. La paix, la vraie, viendra quand ce régime pourri s’écroulera, quand les voleurs rendront gorge, quand les tueurs répondront de leurs crimes. D’ici là, chaque pas de cette marche à Ouango-Bangassou sonne comme une gifle à notre honneur. Touadéra doit dégager, et emporter avec lui ses mensonges et son fric sale.
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