Assassinat de Moktar, gardien de boutique à Bria, les habitants ont vu clairement les Wagner en train de le tuer
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
Des gardiens sauvagement égorgés, des boutiques systématiquement pillées. Une vague de braquages d’une violence inouïe frappe plusieurs villes centrafricaines depuis trois mois. Notre enquête exclusive révèle l’impensable : les mercenaires russes du groupe Wagner, censés protéger les civils, sont les principaux suspects de ces crimes qui défient l’entendement.
Une signature macabre qui ne trompe pas à Bria
Les mercenaires Wagner ajoutent un nouveau crime à leur liste macabre. À Bria, chef-lieu de la Haute-Kotto, l’assassinat du gardien Ramane la semaine dernière marque un nouveau palier dans l’horreur. Égorgé sauvagement vers 23 heures alors qu’il protégeait la boutique du commerçant Mokhtar, sa mort s’inscrit dans une série d’exécutions similaires qui terrorisent la population. Les témoignages recueillis auprès des riverains pointent tous dans la même direction : la présence d’un véhicule militaire des forces Wagner.
“Nous avons entendu des voix parlant russe. Le gardien suppliait en français, mais ils ne comprenaient pas ou ne voulaient pas comprendre”, raconte les voisins directs de la boutique, sous couvert d’anonymat. “Après avoir étouffé ses cris, puis l’égorgé, ils ont vidé méthodiquement tout le commerce”.
Un schéma qui se répète
Cette méthode criminelle de Bria fait écho aux événements survenus à Bambari le mois dernier, où deux frères gardiens ont connu le même sort tragique au marché de Bambari. Notre investigation démontre une constante effroyable : l’élimination systématique des témoins. Les malfaiteurs ne se contentent pas de voler, ils suppriment méthodiquement toute personne pouvant les identifier.
La terreur comme stratégie
La multiplication de ces attaques crée un climat de peur paralysant dans les villes touchées. Les gens ne veulent plus être embauchés comme gardiens des magasins, tandis que la population, terrorisée, n’ose plus intervenir lors de ces exactions.
“Quand on reconnaît les voix des Wagner, personne ne sort. On sait qu’on risque notre vie”, confie un habitant de Bria sous couvert d’anonymat. Cette peur paralysante permet aux criminels d’agir en toute impunité. Les forces de sécurité centrafricaines, intimidées, brillent par leur absence lors des attaques.
Les preuves s’accumulent
Les éléments probants s’amoncellent. À chaque incident :
– Présence de véhicules du groupe Wagner
– Communication en langue russe confirmée par plusieurs témoins
– Exécution selon un protocole identique
– Timing des opérations correspondant aux horaires de patrouille des mercenaires
– Synchronisation des attaques avec les horaires de patrouille des mercenaires
L’État face à ses responsabilités
Cette situation pose la question de la présence des mercenaires russes sur le territoire centrafricain. Comment justifier le maintien d’une force censée protéger la population quand celle-ci se révèle être l’auteur d’exactions contre les civils ? L’État centrafricain doit prendre la mesure de cette dérive mortifère.
La révélation de ces agissements criminels à Bria comme Bambari exige une réaction immédiate des soi-disant autorités. La sécurité des Centrafricains ne peut être abandonnée aux mains de mercenaires qui, sous couvert de protection, terrorisent la population. Le temps de l’action est venu.
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