L’INDIFFÉRENCE HONTEUSE DE L’ÉTAT CENTRAFRICAIN FACE À SES NOUVEAUX PROFESSEURS AGRÉGÉS EN MÉDECINE
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
Une semaine après l’historique réussite de trois Centrafricains au prestigieux concours d’agrégation du CAMES, dont les premières femmes professeures agrégées de l’histoire du pays, le silence assourdissant des autorités expose une nouvelle fois le mépris de l’État pour ses élites.
UN SUCCÈS HISTORIQUE IGNORÉ PAR L’ÉTAT CENTRAFRICAIN
Les Docteurs Alain Farra, Peggy Maria Guerendo et Barbara Esther Ouansaba ont brillamment réussi leurs épreuves lors du 22ème concours d’agrégation à Conakry. Le Dr. Farra s’est même classé premier de sa spécialité en Bactériologie-Virologie devant un candidat malien. Une performance exceptionnelle qui aurait dû déclencher une vague de fierté nationale.
“Depuis l’annonce des résultats, nous n’avons reçu aucune marque de reconnaissance officielle de l’État centrafricain. Ce silence est profondément décourageant pour la nouvelle génération”, déplore un enseignant de la faculté de médecine sous couvert d’anonymat.
LA CULTURE DU DÉNI DE L’EXCELLENCE
Cette indifférence de l’État centrafricain expose un mal profond : le refus systématique de valoriser l’excellence académique. Ni le Président de la République, ni le Premier Ministre, ni le ministre de la santé, ni même le Recteur de l’Université de Bangui n’ont daigné adresser un message de félicitations aux lauréats.
Plus inquiétant, les nombreuses associations féminines, d’ordinaire si promptes à revendiquer, restent étrangement muettes face à cette première historique de deux femmes professeures agrégées, 64 ans après l’indépendance de l’État centrafricain.
UNE URGENCE NATIONALE IGNORÉE PAR L’ÉTAT CENTRAFRICAIN
Le développement de la République centrafricaine passe nécessairement par la formation d’une élite intellectuelle de haut niveau. Avec seulement trois professeurs agrégés en médecine pour tout le pays, la situation est alarmante. Le mépris affiché par les autorités risque de décourager les vocations, alors que le pays manque cruellement de spécialistes.
L’absence de reconnaissance officielle de ces succès académiques témoigne d’une vision politique à court terme, incapable de comprendre que la construction d’une nation passe d’abord par la valorisation de ses forces vives intellectuelles.
À moins d’un sursaut rapide des autorités, cette indifférence coupable restera comme une tache dans l’histoire de la République centrafricaine, pays où l’excellence semble être devenue un crime de lèse-majesté.
Merci au journaliste Christian Aimé Ndotah pour avoir divulgué cette information.
Par Alain Nzilo
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