Viol collectif à Bangui : les nouveaux protégés de Touadera passent à l’acte au PK12
L’information enflamme les réseaux sociaux depuis jeudi. Trois ressortissants rwandais, anciens Casques bleus de la Minusca reconvertis en commerçants au PK12, ont violé collectivement une jeune Centrafricaine dans la nuit du 23 au 24 octobre 2024. Ces agresseurs, bénéficiaires des largesses foncières du régime Touadera, démontrent une fois de plus l’impunité dont jouissent les étrangers en République centrafricaine.
Au PK12, le viol comme récompense
Ces trois Rwandais gèrent un dépôt de boisson au PK12, sur un terrain gracieusement offert par le pouvoir. « Ces individus paradent dans notre quartier comme des intouchables depuis qu’ils ont reçu ces parcelles. Maintenant, ils violent nos filles » , déclare un habitant du PK12 sous couvert d’anonymat.
Une victime piégée au PK12
La jeune fille, attirée par l’un des agresseurs au PK12, ignorait le piège qui l’attendait. Une fois dans la pièce, elle s’est retrouvée à la merci de trois hommes drogués qui l’ont violée pendant des heures. Les cris de détresse de la victime ont alerté les enfants de la rue, permettant l’intervention de la police.
Un pays livré aux criminels
Cette agression au PK12 s’inscrit dans une longue liste d’exactions commises impunément par des étrangers en Centrafrique. « Notre pays devient un paradis pour des criminels internationaux » , affirme un étudiant en droit à l’Université de Bangui. « Les Wagner pillent nos mines, les Rwandais s’approprient nos terres, et maintenant ils violent nos filles ».
Une justice aux ordres
L’arrestation des violeurs présumés ne rassure pas la population. « La justice centrafricaine ferme systématiquement les yeux sur les crimes des protégés du régime » , explique un avocat banguissois. « Les dossiers disparaissent mystérieusement quand les accusés appartiennent aux réseaux du pouvoir ».
Cette nouvelle affaire au PK12 indigne la population centrafricaine. Sur les réseaux sociaux, les messages de colère se multiplient : « Touadera vend notre pays morceau par morceau. Après les richesses, c’est la dignité des Centrafricains qu’il brade » , peut-on lire sur Facebook et WhatsApp.
En outre, les organisations de défense des droits humains ferment également leurs yeux sur cette affaire. D’après un membre interrogé, « Le président privilégie ses relations avec les étrangers au détriment de son peuple » , déplore Marie, une militante centrafricaine des droits des femmes. « Cette politique transforme notre pays en zone de non-droit où les Centrafricains deviennent des citoyens de seconde zone ».
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