vendredi, novembre 15, 2024
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Dans la septième république de Touadera, , dire la vérité est un acte révolutionnaire

Dans la septième république de Touadera, , dire la vérité est un acte révolutionnaire

 

Touadera en train de faire son discours à Moscou lors du forum consacré à la lutte contre les pratiques contemporaine du néocolonialisme . Touadera-en-train-de-faire-son-discours-a-Moscou Les discours trompeurs de Touadéra à Moscou : Une critique acerbe du néocolonialisme occidental
Touadera-en-train-de-faire-son-discours-a-Moscou – Les discours trompeurs de Touadéra à Moscou : Une critique acerbe du néocolonialisme occidental

 

Avec Faustin Archange Touadera, La République centrafricaine traverse une période sombre de son histoire, où la propagande gouvernementale et les mensonges éhontés tentent de masquer une réalité désespérante. Alors que le pouvoir en place, soutenu par ses alliés russes, s’évertue à peindre l’image d’un pays en pleine renaissance, la vérité sur le terrain est tout autre. Ce décalage entre le discours officiel et la réalité vécue par les Centrafricains est devenu si criant qu’il rappelle étrangement les dystopies décrites par George Orwell, où la vérité est systématiquement étouffée au profit d’une narration contrôlée par le pouvoir.

 

Dans ce contexte, lever le voile sur la situation réelle du pays devient un acte de courage, voire de résistance. Car derrière les façades rutilantes présentées sur les réseaux sociaux et les médias d’État se cache un pays au bord du gouffre, où la population survit dans des conditions indignes du XXIe siècle.

 

Un pays en ruine dans la septième république de Touadera.

 

Loin des images idylliques diffusées par la propagande gouvernementale, la Centrafrique, à l’image de la septième république de Touadera, offre un visage de désolation. Les rues de Bangui, autrefois symboles de vitalité, sont aujourd’hui jonchées d’ordures, image criante de l’incurie des autorités. L’infrastructure du pays est dans un état de délabrement avancé : les routes, quand elles existent, sont devenues de véritables pièges pour les véhicules, tandis que l’électricité est un luxe rare, plongeant régulièrement la capitale et les provinces dans l’obscurité.

 

“Nous vivons comme au siècle dernier. Pas d’eau, pas d’électricité, pas de routes. Comment peut-on parler de progrès ?” s’indigne Marie, commerçante à Bangui.

 

Dans la septième république de Touadera , l’économie en chute libre.

 

Contrairement aux annonces triomphalistes du gouvernement sur une prétendue croissance économique de la septième république de Touadera, la réalité est celle d’un pays au bord de la faillite. Les prix flambent, en particulier celui du carburant en premier, étranglant une population déjà exsangue. Le chômage atteint des sommets, presque 100%, tandis qu’une poignée de privilégiés proches du pouvoir s’enrichit sans vergogne sur le dos de la nation, à l’image de Bertrand Arthur Piri et de Sani Yalo.

 

La mainmise de Wagner : une nouvelle forme de colonisation

 

L’arrivée des mercenaires russes de Wagner, présentée comme la solution miracle aux problèmes sécuritaires du pays, a en réalité plongé la Centrafrique dans une spirale infernale de souffrance et de chaos. Sous couvert de lutte contre les rebelles, ces hommes armés pillent les ressources minières et terrorisent les populations avec une impunité totale.

 

“Les Russes sont devenus les vrais maîtres du pays. Ils font la loi et personne n’ose s’y opposer”, confie sous couvert d’anonymat un ancien haut fonctionnaire.

 

Un avenir hypothéqué dans la septième république de Touadera.

 

Alors que le gouvernement vante ses prétendus investissements dans l’éducation et la santé, la réalité est tout autre. Ces secteurs, piliers de tout développement, sont sacrifiés sur l’autel de la corruption et du clientélisme. Les écoles, quand elles fonctionnent, dispensent un enseignement au rabais avec des maîtres parents partout dans le pays. Les hôpitaux manquent cruellement de médicaments, de matériel et de personnel qualifié.

 

“Nos enfants n’ont aucun avenir ici. L’école ne leur apprend rien et il n’y a pas d’opportunité de  travail après. C’est toute une génération qui est perdue”, se désole Paul, enseignant à la retraite.

 

La grande désillusion de la septième république de Touadera.

 

La Centrafrique de 2024 est l’antithèse des rêves des pères fondateurs comme Barthélemy Boganda. L’espoir d’une nation prospère et indépendante a fait place à un État failli, incapable d’assurer les services les plus élémentaires à sa population. La propagande gouvernementale a beau parler de renaissance et de développement, la réalité est celle d’un pays au bord du gouffre.

 

“Notre pays est devenu une véritable poudrière. La violence est partout, la misère aussi. On est loin de l’héritage de Boganda”, soupire Jean, ancien officier de l’armée nationale.

 

Un appel à l’éveil des consciences de la population.

 

Face à ce tableau sombre, il est urgent que la communauté internationale prenne conscience de la gravité de la situation centrafricaine. Au-delà des discours lénifiants du pouvoir et de sa propagande sur les réseaux sociaux, c’est l’existence même de l’État centrafricain qui est en jeu.

 

La Centrafrique a besoin d’un sursaut national et d’un soutien international massif pour sortir de l’ornière. Sans cela, le pays risque de sombrer définitivement dans le chaos, avec des conséquences désastreuses.

 

Il est temps que la vérité éclate au grand jour. Dans le contexte centrafricain actuel, dire la vérité est véritablement devenu un acte révolutionnaire. C’est à ce prix, et à ce prix seulement, que le pays pourra espérer renouer avec ses ambitions d’antan et offrir enfin à sa population l’avenir qu’elle mérite.

 

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