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La rivière Kparé déborde, la route Bozoum-Bouar coupée

La rivière Kparé déborde, la route Bozoum-Bouar coupée

 

Débordement de la rivière Kparé , située à 12 kilomètres de Bozoum, sur la route de Bouar, dans la préfecture de l'Ouham-Pendé
Débordement de la rivière Kparé , située à 12 kilomètres de Bozoum, sur la route de Bouar, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé

 

La route reliant Bozoum à Bouar est coupée. La rivière Kparé, située à 12 km de Bozoum, a quitté son lit suite aux fortes pluies de ces derniers jours.

 

Bangui, 03 septembre 2024.

 Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Cette route est vitale pour cette région. Elle permet d’acheminer la nourriture et les produits de base. Mais ce dernier temps, impossible de passer. L’eau a tout envahi.

 

Des jeunes du coin, comme Doyo Placide, ont trouvé un moyen de gagner quelques sous. Ils proposent leurs services comme guides pour aider les véhicules à traverser la rivière en crue. Cette activité improvisée est devenue leur gagne-pain.

 

“Nous sommes six à aider les conducteurs à traverser. Pour chaque moto, on demande 2000 francs CFA. Les voitures, c’est 5000 francs. On peut gagner entre 15 000 et 20 000 francs par jour, qu’on se partage”.

 

Ce revenu leur permet de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Mais Doyo souligne que ce n’est qu’une solution temporaire :

 

“Le pont est trop bas. Dès que l’eau monte un peu, il disparaît. On demande au gouvernement et aux gens de bonne volonté de le rehausser. C’est vital pour toute la région”.

 

Ce problème n’est pas nouveau. Chaque année, c’est la même histoire. La rivière gonfle, la route est coupée. Les gens ne peuvent plus circuler librement.

 

Doyo Placide et ses camarades lancent un appel aux autorités. Ils demandent la construction d’un vrai pont pour résoudre durablement ce problème récurrent.

 

La population en a assez. Elle demande de l’aide, espérant que le gouvernement ou des personnes généreuses reconstruisent le pont.

 

En attendant, les habitants s’organisent comme ils peuvent. Mais cette situation pèse lourd sur leur vie quotidienne. L’économie locale en souffre aussi.

 

Un nouveau pont changerait tout. Il permettrait de relier Bozoum à Bouar en toute saison. Les marchandises circuleraient sans problème. Les gens aussi.

 

 

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