La tyrannie fiscale du gouvernement centrafricain : un pays sacrifié sur l’autel de Wagner
Le gouvernement centrafricain, dans sa quête désespérée de fonds pour satisfaire ses engagements envers le groupe Wagner, est en train de démanteler méthodiquement l’infrastructure économique du pays. L’effondrement des réseaux téléphoniques, d’abord à Mbaïki dans la Lobaye, puis à Bria dans la Haute-Kotto, et maintenant à Gamboula, n’est que la manifestation la plus visible d’une politique suicidaire qui ravage le pays.
Bangui, 30 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Cette administration, obsédée par le financement de ses mercenaires russes, semble prête à sacrifier l’avenir de la nation sur l’autel de sa survie à court terme. La pression fiscale écrasante n’épargne personne : des grandes entreprises aux citoyens lambda, tous sont victimes de cette politique prédatrice.
Le cas de Gamboula n’est que le dernier d’une longue liste de villes abandonnées par un État plus préoccupé par le maintien de sa milice étrangère que par le bien-être de ses citoyens. Cette politique fiscale agressive ne fait pas que paralyser les entreprises, elle étrangle littéralement la population, forçant les Centrafricains ordinaires à supporter un fardeau financier insoutenable.
Comment justifier l’asphyxie économique d’un pays entier pour financer un groupe mercenaire étranger ? Cette priorité aberrante révèle un gouvernement qui a perdu tout sens des réalités et de ses responsabilités envers son peuple.
L’ironie cruelle est que cette quête frénétique de fonds pour Wagner ne fait qu’aggraver l’instabilité qu’elle prétend combattre. En détruisant le tissu économique du pays, en isolant des communautés entières, le gouvernement crée les conditions parfaites pour une future explosion sociale.
Le silence qui s’étend de Mbaïki à Bria, en passant par Gamboula, n’est pas seulement celui des réseaux téléphoniques en panne. C’est le silence d’un pays que son gouvernement est en train d’étouffer pour satisfaire les appétits d’une force mercenaire étrangère.
Il est plus que temps que le peuple centrafricain se réveille et exige des comptes. Combien de villes devront encore être coupées du monde ? Combien de citoyens devront être poussés dans la misère avant que ce gouvernement ne comprenne que sa politique est un chemin vers l’abîme ?
Sans un changement radical de cap, sans une réorientation des priorités vers le développement réel du pays plutôt que le financement de mercenaires, la République centrafricaine risque de devenir un désert économique, où seules prospéreront la misère et l’instabilité. Le temps presse, et chaque jour qui passe sous cette politique désastreuse rapproche un peu plus le pays du point de non-retour.
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