Femme arrêtée pour le kidnapping d’un bébé à l’hôpital de Bouar : Une affaire choquante révélée
Bangui, 26 août 2023 (CNC) – Dans un développement troublant, la police de Bouar a réussi à appréhender la femme impliquée dans le vol d’un nourrisson à l’hôpital de district de la ville, survenu lundi dernier. L’incident a mis en lumière un acte répréhensible qui a ébranlé la communauté locale.
Les autorités ont rapidement réagi à cet incident, lançant une enquête minutieuse qui a conduit à l’arrestation de la suspecte jeudi dernier, seulement quelques jours après le crime présumé. Dans un premier temps, la personne mise en cause a nié catégoriquement les accusations portées à son encontre. Selon elle, le bébé en question était le sien. Cependant, des preuves médicales ont rapidement contredit sa version des faits.
Les sages-femmes ayant examiné la suspecte n’ont trouvé aucune preuve d’accouchement récent, mettant ainsi en doute les affirmations de la femme. Face à ces éléments, son récit s’est effrité et a mis en lumière la véritable nature de l’incident.
Le Procureur de Bouar, agissant au nom de la justice, a vivement condamné cet acte odieux, le qualifiant de “comportement crapuleux” et soulignant sa violation flagrante des lois en vigueur. Plus choquant encore, des informations ont émergé suggérant que la prévenue entretenait une relation de concubinage avec un fonctionnaire de l’armée nationale, actuellement en détachement dans la sous-préfecture de Abba.
Selon les déclarations du fonctionnaire, la femme aurait trompé sa propre famille en leur faisant croire qu’elle était enceinte, créant ainsi une situation aux conséquences tragiques. Cette manipulation a abouti au kidnapping du nouveau-né à l’hôpital de Bouar.
La justice entend poursuivre cette affaire en se fondant sur deux textes de loi majeurs. Tout d’abord, l’article 103 et les suivants du Code Pénal centrafricain, qui criminalisent spécifiquement le kidnapping et l’enlèvement de mineurs. En outre, le Code de protection de l’enfance, en vigueur depuis juin 2020 sous le numéro 20, 016, prévoit également des dispositions pour condamner de tels actes criminels.
Les peines associées à ces infractions sont sévères, allant de 5 à 10 ans d’emprisonnement, accompagnées d’amendes allant de 50 000 à 500 000 francs CFA. Ces dispositions légales reflètent la gravité de ces actes et visent à dissuader toute personne tentée de commettre de telles actions ignobles à l’avenir.
L’affaire a suscité une vague d’indignation au sein de la communauté locale, mettant en évidence la nécessité d’une vigilance accrue en matière de protection de l’enfance et de renforcement des mécanismes de prévention contre de tels incidents choquants.
Par Gervais Lenga
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