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Nouvelle Constitution : Vincente SARAIVA et Thierry Kamach, les deux victimes métisses de Touadera

Nouvelle Constitution : Vincente SARAIVA et Thierry Kamach, les deux victimes métisses de Touadera

Thierry Kamach

 

Bangui, 18  juillet 2023 (CNC) – En République centrafricaine, pendant que les critiques du projet de la nouvelle constitution du Président Touadera se poursuivent, les potentielles victimes commencent à se recenser entre elles en tenant compte des contradictions flagrantes contenues dans le projet.

Si certaines contradictions, erreurs sont en correction, d’autres, comme la nationalité centrafricaine d’origine des parents eux-mêmes centrafricains d’origine, ne sont pas touchés et les victimes se comptent en millier, secteur par secteur.

Parmi les victimes de ces incohérences se trouvent deux  personnalités métisses, Vincente Maria Lionele Jennifer Saraiva Yanzere, ministre des Arts, de la Culture et du Tourisme, et Thierry Kamach, président du parti Mouni. Ces deux personnalités métisses dans le gouvernement sont directement touchées à l’œil nu par les restrictions discriminatoires imposées par le projet constitutionnel.

 

Vincente Maria Lionele Jennifer Saraiva Yanzere :

 

Madame Vincente Maria Lionele Jennifer Saraiva Yanzere, ministre des Arts, de la Culture et du Tourisme, est une femme métisse issue de la diaspora centrafricaine en France. Impliquée dans le soutien financier et matériel à la réélection du Président Touadera, elle a créé l’association Actions et Soutiens à Touadéra (AST). Pourtant, malgré son engagement et sa contribution, le projet de la nouvelle constitution de Faustin Archange Touadera la rendrait inéligible à des postes de haute personnalité au sein de l’armée, de la fonction publique ou même à la présidence, en raison de la couleur de sa peau qui lui donne un des parents blancs. Cette disposition discriminatoire remet en question la volonté tangible de Touadera d’exclure tous les citoyens centrafricains dans la construction d’un avenir meilleur.

Vincente Maria Lionele Jennifer Saraiva Yanzere

 

Thierry Kamach :

 

Thierry Kamach, président du parti Mouni et allié du pouvoir en place, est un homme métis, né d’un père syrien et d’une mère centrafricaine. Le projet de la nouvelle constitution, censé promouvoir l’égalité et la justice, l’exclurait de facto de la possibilité de se présenter comme candidat à une élection présidentielle et surtout d’être nommé à une haute fonction civile dans la nouvelle République de Touadera. Cette discrimination frappante soulève des questions sur la cohérence, l’unité du peuple et l’impersonnalité de la nouvelle Constitutionnel de Touadera. Comment peut-on justifier qu’un allié politique puisse prétendre à la plus haute fonction du pays, tandis qu’un autre citoyen centrafricain métis en est exclu uniquement en raison de ses origines familiales ?

 

Incohérences constitutionnelles :

 

Le projet de la nouvelle constitution semble se contredire en accordant des privilèges politiques à certains Centrafricains et en excluant d’autres citoyens sur la base de leur origine, couleur des peaux ou de leur double nationalité comme Simplice Mathieu Sarandji, Firmin Ngrebada, Sylvie Baïpo Temon, Roméo Gribingui, pour ne citer que ceux-là. Une telle approche discriminatoire va à l’encontre des principes fondamentaux de l’égalité des chances et de la non-discrimination. Les citoyens centrafricains devraient être jugés et évalués sur la base de leurs compétences, de leur engagement et de leur dévouement envers leur pays, et non sur des critères arbitraires liés à leur ascendance ou à leur nationalité.

 

Le projet de la nouvelle constitution du Président Touadera  en République centrafricaine soulève des préoccupations majeures en raison de ses contradictions évidentes. Les restrictions imposées aux citoyens centrafricains ayant la double nationalité ou ceux qui ne sont pas d’origine centrafricaine semblent injustes et discriminatoires. La présence de personnalités métisses en couleur visible à l’œil nu, telles que Vincente Maria Lionele Jennifer Saraiva Yanzere et Thierry Kamach dans le gouvernement et la politique démontre la richesse de la diversité et de l’inclusion dans la construction d’une nation forte et unie.

 

Par Prisca VICKOS

 

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