Bangui, République centrafricaine, 20 janv. 21 ( Corbeaunews-Centrafrique). Dans une correspondance adressée aux missions diplomatiques, aux postes consulaires et aux organisations internationales accréditées en République centrafricaine , le ministère des Affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger informe que face à la situation sécuritaire du pays, toute l’autorisation permanente du survol et d’atterrissage du territoire national est interdite. Mais pour des nombreux observateurs, à quoi cette décision sert – il , et comment le gouvernement peut-il contrôler le territoire aérien de son pays ?
Conformément à la stipulation de la convention de Chicago du 7 décembre 1944 relative à l’aviation civile internationale, ratifiée, l’État exerce la souveraineté complète et exclusive sur l’espace aérien au-dessus de son territoire national. Et en application de ces principes généraux, aucun aéronef d’un État étranger ne peut survoler le territoire centrafricain ou n’y atterrit sans justifier d’une autorisation préalable.
Ainsi, en tant qu’interlocuteur des États étrangers ou organisations internationales, le ministère des Affaires étrangères instruit et délivre les autorisations diplomatiques de survol du territoire.
Ainsi, le ministère centrafricain des Affaires étrangères, dans sa note diplomatique en date du 6 janvier 2021, et adressée aux missions diplomatiques, aux postes consulaires et aux organisations internationales accréditées en République centrafricaine informe que face à la situation sécuritaire du pays, toute l’autorisation permanente du survol et d’atterrissage du territoire national est interdite. Toutefois, les Missions diplomatiques peuvent adresser au ministère des Affaires étrangères et des centrafricains de l’étranger les demandes ponctuelles de Survol et d’atterrissage du territoire centrafricain.
Alors, nombreux sont ceux qui se demandent l’intérêt d’une telle décision en ce moment de crise, car notre pays, non seulement ne dispose aucun moyen pour surveiller son espace aérien, mais empêche seulement les ONG humanitaires à bien faire leur travail.
À suivre…
Par D. Y. Ibrahim
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