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Niamey (Niger) | 10 déc. 2019 23:59 – Des hommes armés ont attaqué mardi une position de l’armée nigérienne dans la zone d’Inates (ouest), près de la frontière du Mali, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire.
“C’est une position de notre armée dans la zone d’Inates qui a été attaquée. Les assaillants venus par dizaines, et par petits groupes à motos, ont attaqué le camp qu’ils ont encerclé aux environs de 19H25 locales (18H25 GMT)”, a expliqué cette source à l’AFP. Elle n’a pas pu fournir de bilan dans l’immédiat. “L’attaque a été repoussée et la situation est actuellement sous contrôle. Des renforts ont été envoyés sur place”, a-t-elle cependant assuré. Le 1er juillet 2019, 18 soldats nigériens ont été tués et 4 portés disparus lors de l’attaque de ce même poste militaire avancé d’Inates, revendiquée par le groupe Etat islamique. Auparavant, c’est dans cette même zone d’Inates que 18 combattants de l’organisation Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) avaient été tués lors d’une opération conjointe des forces armées nigériennes, françaises et américaines menée du 8 au 18 juin. Le 14 mai, une embuscade de l’EIGS avait coûté la vie à 28 soldats nigériens dans une zone voisine. En octobre 2017, l’EIGS avait revendiqué une attaque dans laquelle quatre soldats américains et cinq militaires nigériens avaient péri dans la zone de Tongo Tongo, située dans la région de Tillabéri (ouest), à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Mali. L’attaque de ce mardi est la deuxième en deux jours contre des positions de l’armée nigérienne. Lundi, trois militaires nigériens et quatorze “terroristes” ont été tués dans une attaque contre un camp de l’armée dans la région de Tahoua (ouest) voisine de Tillabéri et proche du Mali, a indiqué mardi soir le ministère nigérien de la Défense. Pays très pauvre, le Niger – comme ses voisins sahéliens, le Mali et le Burkina Faso – fait face à des attaques récurrentes des groupes jihadistes dans l’Ouest. Le Niger est aussi confronté aux raids du groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le Sud-Est.
Avec AFP/VOA
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